Le nouveau maire de New York...[RP INTRIGUE]

Le nouveau maire de New York...

RP Intrigue.

Nous sommes le vendredi trois juin deux mille seize et nous approchons les dix neuf heures. Alors que pendant des semaines trois candidats ceux sont battus corps et âme afin de promouvoir leurs campagnes au près des habitants de New York et afin de leur montrer qu'ils ont toutes les qualités requises pour succéder au maire Hamilton, il est maintenant temps de passer aux résultats et de savoir qui sera à la tête de la ville qui ne dort jamais à partir d'aujourd'hui. Pour cela, l'hôtel de ville de New York a organisé une soirée spéciale ou tous les habitants de New York peuvent s'y présenter afin de célébrer la victoire du nouveau maire. Petit four, champagne qui coule à flot, orchestre de musique pour enflammer la soirée...tout est prévu. Ce que les habitants ne savent pas encore, c'est qu'un évènement tragique va se passer pendant cette soirée...

Le nouveau maire de New York...

RP Intrigue.

Il est dix-sept heures, je rentre du magazine, la tête remplie d'embrouilles discrètes avec ma supérieure. Je compose le code digital sur ma porte et entre en trompe. Je jette mon sac à main Chanel sur le divan en L d'un cuir blanc propre, recouvert d'une couverture en coton brune et assortit à des coussins de la même fabrique blancs et bruns. Je tape dans mes mains et la lumière fut, les stores s'ouvrent en me donnant une vue improbable sur New-York. Je soupire, face au paysage. Je tire sur la tirette de ma robe verte et la laisse choir au sol. Je contemple, en sous-vêtements Victoria Secret, le paysage qui tombe sous la nuit, petit à petit.
Mon téléphone vibra et j'accours le chercher dans mon sac, en talons aiguilles. Mon agenda s'allume et me rappelle qu'il y a une fête organisée en l'honneur du nouveau maire de la ville. Je m'avance vers ma chambre, laisse la porte coulisser sous ma demande et me jette dans mon dressing. Il est spacieux, certain dise qu'il pourrait faire office de chambre à coucher pour une famille de trois. Sur les deux cotés, mes innombrables cintres et vêtements. Au fond, en face de moi, un mur complet de chaussures. Au centre, un pouf royal blanc avec de faux diamants. J'attrape la console sur un des murs et compose mon code secret, de là, s'ouvre les tiroirs sous mes tenues m'offrant un large choix de bijoux, lunettes de soleil et autres belles fantaisies.

Dix-huit heures, je fus prête. Une robe à épaules nues, noires à paillettes, longues et assez proche du corps. Des boucles d'oreilles en diamants et un collier doré. J'ai vêtu mes pieds d'une ravissante paire de sandales à talons aiguilles Gucci, dorés et noires. Je tiens fermement ma petite pochette de chez Gucci et sors de l'immeuble. Je monte dans un taxi, appelé à l'avance par mon concierge. Mon immeuble est bien mieux qu'un hôtel haut standing niveau services.

Je débarque au lieu de la fête. M'attendant à quelques photographes, donc quelques poses bien calculées. Puis, j'entre dans l'hôtel de ville et m'attend à voir Azaëlle, une des candidates et mon amie.

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Vendredi. Le meilleur jour de la semaine puisque je vais pouvoir enfin rentrer à la maison pour me détendre. Je suis sur le point de quitter quand mon patron m’appelle dans son bureau. Je crains le pire. Va-t-il encore trouver un prétexte pour me garder pendant encore plusieurs heures pour mettre de l’ordre dans ses dossiers ou pour recopier ses notes. Je me dirige tout de même vers son bureau et entre dans l’embrasure de sa porte. Alors que je l’imaginais plongé dans ses dossiers, mon patron bataille devant son miroir pour fixer son nœud papillon. Je souris et m’approche de lui pour lui filer un coup de main.

« Voilà patron ! »

Je retourne devant son bureau et ramasse une pile de dossiers sur le coin de son bureau qu’il a placé à mon intention quand il m’arrête et me dit :

- J’ai fait acheter par la secrétaire du département une robe pour toi. Je voudrais que tu m’accompagnes à la soirée donnée en l’honneur de l’élection du nouveau maire. C’est une excellente occasion pour toi de te faire connaître de tous le gratin de la ville…

Je fais la grimace et il remarque mon expression avant de se mettre à rire.

- Je sais ce que tu penses Harrington, mais crois-moi c’est pour ton bien. Tu dois cesser de te cacher dans ton appartement et faire face au reste du monde.  

- Je vous remercie de votre invitation, mais c’est que j’avais d’autres plans pour ce soir.

- Et bien, annule. Ce sera une grande réception remplie de tout ce qui compte dans cette ville. Tu ne peux pas manquer un tel évènement et puis si mon souvenir est bon tu connais deux des candidats non?  

Il se sert un verre de whisky et fait mine de m’en verser un avant que je refuse et lui répond :

- Oui, je connais bien Derek Teller et Andrew Van der Woodson, mais ce n’est pas une raison pour me présenter à cette soirée. Ils seront entourés de leurs équipes et ils n’ont pas besoin de moi. De plus, vous savez combien je déteste ce genre de soirée.

- Cesse de me balancer des excuses bidon et va mettre cette foutue robe avant qu’on ne manque le début de la fête. Tu vas devoir apprendre à faire des sacrifices si tu veux un jour briguer le poste de procureur général !

Sachant qu’il a raison et que je dois cesser de me cacher, je prends une grande respiration et je vais chercher le sac qu’a mis la secrétaire de Mr Carroll dans la penderie de son bureau. A ma grande surprise, il s’agit d’une jolie robe classique noire avec un léger accent argent. Pensant à tout, Madame Pryce a pris des escarpins assortis et le tout à ma taille. Visiblement, il préparait le coup depuis un moment. Je me rafraichis rapidement et me coiffe avant de passé la robe. Bien que je sois fatiguée, cette robe me redonne des couleurs. Je me maquille légèrement et le tour est joué. Je rejoins mon patron et cette fois j’avale le verre offert un peu plus tôt pour me donner du courage. Heureux que j’ai changé d’idée Mr Carroll m’accompagne et me complimente avant de me pressé pour prendre sa limousine qui nous attend.

Situé à quelques rues de nos bureaux nous sommes vites arrivés. Il y a foule et comme l’avait prédit mon patron on trouve des gens de tous les milieux influents de la ville. Au loin, je vois Liam Anderson qui fait son entrée avec une grande blonde. Un peu plus loin, j’aperçois Derek et Joy qui sert des mains. Accompagné de mon patron, je me faufile dans la foule et entre dans la grande salle de bal réservé pour l’occasion.

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Je sirote une coupe de champagne, le bras plié sous l'autre et un dos parfaitement droit. Je regarde le monde qui entrait petit à petit, se rassemblant entre eux et je recherche toujours une connaissance de vue. Finalement, c'est une connaissance bien familière qui me rejoint. @Liam A. Anderson. Le frère ainé de Dylan et aussi, un fantasme pour moi depuis longtemps. Il m'a été inaccessible et pour cause que lui, il croit en l'amour, je crois que c'est pour cela. Mon inverse. Il vient devant moi et je le souris. « Bonsoir Alexia. Tu es très en beauté ce soir. » Je souris, la flatterie me montant à la tête. Je le laisse baiser le dos de ma main, comme un gentleman. C'est ce qui me fait fondre chez lui ; il a tout de l'homme à femmes, et pourtant, je ne l'ai jamais eu au lit. Pour l'instant. « Bonsoir Liam. Du champagne ? » J'agite mon verre en haussant un sourcil et finit par en attraper une coupe au vol, sur un plateau d'argent. Je lui tend la coupe bulleuse d'un nectar jaunâtre délicat et brut. « Qui est la ravissante femme avec qui tu es venu ? » Je désigne la belle blonde à la robe violine. Si elle n'est qu'accompagnatrice de soirée, je la prendrais bien pour la fin si elle n'est plus d'utilité.

Le monde entrait de plus en plus et je finis par apercevoir une tête qui ne m'était pas inconnue, non-loin de moi. Joy Harrington, je connais plus sa soeur, Max que elle mais... je l'ai déjà vu et franchement, je la trouve ennuyeuse mais c'est une fille avec de la fortune, comme moi alors je fais preuve de politesse et je la salut d'un signe fin de la main, les doigts agités. Je regarde à nouveau Liam et lui réajuste en vitesse sa cravate après avoir déposé ma coupe sur la table derrière moi. « Tu as bien fait de prendre du gris. Cela sort le bleu de tes yeux. » J’époussette ses épaules et lui lâche un clin d'oeil avant de reprendre ma coupe et de remettre ma pochette entre une de mes mains. « Ce n'est pas que ta compagnie me déplaise, Liam, mais je crois avoir vu quelqu'un de familier. » Un sourire coquin et un coup d'oeil désignateur, j'indique un homme grassouillet et de la cinquantaine plus loin. Un amant et un fond de caisse aussi. Le propriétaire d'une imprimerie. Puis je m'éloigne de lui en roulant du popotin et saluant quelques personnalités au passage. Je dois tenir mon image de femme fatale et connue.

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RP Intrigue.

« Merci Mario, c'est magnifique ce que tu as fais à mes cheveux. Tu sais toujours comment me sublimer. » dis-je à mon ami coiffeur qui venait de mettre la dernière touche de laque sur ma crinière blonde qu'il venait de coiffer. Si j'avais fais appel à lui aujourd'hui, ce n'était pas pour n'importe qu'elle occasion. La réception organiser par l'hôtel de ville afin de célébrer la victoire du successeur du maire Hamilton avait lieu ce vendredi et en tant qu'avocate, fille d'un riche milliardaire influent de la ville et "fausse" petite-amie de l'un des plus jeunes et plus influents dirigeant de société de la vielle, je n'avais pas d'autre choix que de m'y rendre. De plus, l'une des candidates à la mairie n'était autre que ma meilleure amie Azaëlle, celle qui avait récemment prit la place de Joy dans ma vie, ce que je ne regrette pas le moins du monde. Elle avait menée une campagne du tonnerre avec Liam, mon père et la New York Agence derrière elle pour s'occuper de ses affiches de pub qui étaient de loin les plus belles. D'ailleurs, même Dyson qui ne l'a porte pas dans son coeur avait finit par se résoudre à l'idée qu'elle ferait un bon maire et avait décidé de lui apporter son soutient. C'est pourquoi, même si cela est une épreuve pour moi de me rendre à cette réception et de devoir encore une fois affronter le regard de Derek et de Joy qui sera surement dans les parages puisqu'elle n'a plus d'autres loisirs maintenant que de lui coller les basques, je devais m'y rendre pour soutenir une dernière fois Azaëlle avant le résultat des votes et lui montrer que nous sommes tous la pour elle...« Dylan, t'es prête ? ...Wow...t'es magnifique dans cette robe, je dois l'avouer. » fis Dyson qui venait d'entrer dans la pièce alors qu'il était en train de se changer dans celle à côté plutôt, alors que Mario, qui est gay, m'aide à finir d'ajuster ma robe. « Merci, je dois avouer que tu n'es pas mal non plus dans ce beau costume...James Bond avec vingt ans de moins... » dis-je en lui adressant un grand sourire. Il était même au dessus de Daniel Craig physiquement, il fallait l'avouer et jouer les faux couples avec Dyson n'avait rien de déplaisant au final. « Si tu es prêt, nous pouvons y aller. » dis-je avant de lui déposer un baisé sur la joue. Il faut dire que depuis plusieurs semaines nos rapports ceux sont nettement améliorer et si nous ne pouvons toujours pas nous empêcher de nous lancer des petits piques de temps en temps, il faut dire que la plupart du temps nous passons de bons moments ensemble...voir de très bons...« Allons étaler notre richesse et notre amour aux yeux de tout le monde. » dis-je en riant, sachant que tout cela n'était que du cinéma.

Assis à l'arrière de la limousine de Dyson, je commence alors à avoir de grosse douleur au niveau du ventre, ce qui est chose récurrente depuis notre retour du Costa Rica. Alors que ma main gauche tenait le bras de Dyson, la droite vint se poser sur mon ventre alors que je tentais de calmer la douleur comme je le pouvais alors que nous approchions de l'hôtel de ville. Bien évidemment, il avait remarqué que quelque chose n'allait pas...il aurait fallu être aveugle pour ne pas le voir. « Ca va, ne t'inquiète pas...c'est surement le stress et l'angoisse de devoir affronter Derek et Joy de nouveau. Il faut dire que je commence à en avoir un peu marre et que je suis épuisé de jouer à ce jeu sans fin. »  Il faut dire que les premières semaines, j'avais mis un point d'honneur à vouloir détruire Joy et Derek allant même jusqu'à les ridiculiser devant une bonne partie de la population dorée de New York lors de la soirée organisée pour mon vingt-cinquième anniversaire, mais la depuis quelques jours je n'avais plus envie de jouer à ce jeu stupide...J'avais rencontrées de nouveaux amis, je me suis rapprochées d'Azaëlle, Dyson et moi nous nous entendons plutôt bien, mes rapports avec mon frère sont pour le moments correctes, au boulot tout se passe pour le mieux et je commençais à comprendre que je n'avais plus besoin de Derek Teller et de Joy Harrington dans ma vie pour avancer.

Enfin arrivés à l'hôtel de ville, le chauffeur nous ouvre la porte et bien évidemment nous ne pouvons pas échapper au célèbre jeu du tapis rouge et des photographes. Accompagné de Dyson, nous nous prêtons au jeu, prenant des poses les unes après les autres plus complices et plus débordantes d'amour que jamais avant de nous rendre à l'intérieur de la grande salle aménagée pour l'occasion. Rapidement, je cherche mon amie candidate à l'élection afin d'aller la saluer et je la trouve alors en compagnie de mon frère et d'une grande blonde à la silhouette voluptueuse qui l'escort engagée par notre cher père et que j'avais pu voir la veille chez Liam lorsque j'étais passé le saluer après le boulot. Je fis rapidement remarqué mes deux proches à Dyson qui traina les pieds avant pour me suivre afin de les saluer. Il faut dire qu'en plus d'Azaëlle, les rapports entre Dyson et Liam ne sont pas les meilleurs du monde non plus. « Aza ! Comment tu vas ma belle ? » dis-je avant de l'embrasser. « Tu es magnifique ce soir ! » je lui adresse un sourire avant de l'admirer dans sa magnifique tenue. Puis, en bonne soeur que je suis, je dépose un baisé sur la joue de mon grand-frère avant de saluer son...amie. « Ce serait embêtant de dire que mon cher frère est très beau et très élégant ce soir, parce qu'il l'est tous les jours, mais je dois avouer que ce soir Liammy tu as placé la barre super haute !» dis-je en lui adressant un sourire. « Ca va pas trop stressée ? » dis-je en me retournant vers Azaëlle avant de lui prendre la main et de la tenir dans la mienne. « Je te jure que tu as intérêt à remporter ses élections et à ne pas laisser Derek Teller devenir maire...Aïe » venais-je de dire en roulant les yeux alors que de nouveau une crampe au niveau du ventre arriva. « Désolé, c'est bon c'est passé. Décidément, je ne peux même plus prononcer son nom à celui la sans être malade. » je laisse alors échapper un rire, regardant les personnes du petit groupe un à un en leur souriant avant de terminer par Dyson.

La robe de Dylan.

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RP Intrigue.

Mais qu'est-ce qu'il foutait là putain? Il avait enfin un jour de repos au milieu de sa semaine surchargée et il était obligé de se retrouver dans cette soirée. Il tira sur le col de sa chemise, essayant de l'arranger pour la énième fois. Ca le grattait. Ca le serrait. Ca l'étouffait même. Merde il était vraiment mieux dans ses tenues d'hopital que dans ce costume qu'il avait ressortit du fin fond de son placard pour la circonstance.

Leur chef de service les avait réunis quelques jours plus tôt. Le directeur de l'hôpital trouvait ça bien qu'en plus des administrateurs, il y ait un représentant du corps médical de présent à l'élection du nouveau maire. Histoire de me montrer que tout l'hôpital soutenait les nouveaux candidats. Ils avaient tiré au sort un des services, c'était tombé sur les urgences. Son chef avait tranché.... c'était tombé sur lui.

Le voilà donc à être obligé de se rendre dans un costume qui le grattait à une soirée de gens bons chic bons genre qu'il n'appréciait pas forcément.

Rien que quand il était entré... il avait vu un peu plus loin un de ses anciens patients. Liam Anderson... le type qui lui avait fait un scandale parce qu'il avait trop attendu aux urgences. Le genre de mec qu'il ne supportait pas, qui se pensait au dessus de tout et de tout le monde.

Il soupira en prenant un verre de champagne qui passait par là, sur le plateau d'un serveur. Il sentait que la soirée allait être longue.

De loin il repéra plusieurs autres personnes qu'il connaissait, comme Dylan Anderson ou Azaëlle Fitzgerald la candidate à l'élection.

Il les laissa, préférant aller boire un verre pour se changer les idées. Il était entrain de se retourner quand il percuta une jeune femme qui passait par là. ( Maxyne Harrington )

- Excusez moi mademoiselle... je ne vous avais pas vu

Pour ce qui était de passer inaperçu, il commençait plutôt mal.

Le nouveau maire de New York...

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Il est maintenant vingt heure passé, les candidats à la mairie de New York sont présent et la salle est déjà bien remplit d'habitants de la ville plus ou moins riches venus apporter leur soutient au candidat qui pour eux sera celui qui représentera le mieux la ville qui ne dort jamais...

Le porte parole de la mairie s'avance sur l'estrade avec une enveloppe à la main...Ce soir, c 'est à cet homme d'une quarantaine d'année, les cheveux bruns qui commence à se dégarnir sur le devant que reviens l'honneur d'annoncer les résultats.

« Chers citoyens de New York, nous n'allons pas vous faire patienter plus longtemps. Si je peux avoir votre attention, nous allons passé aux résultats des votes...»dit-il après s'être raclé la gorge et commençant à ouvrir l'enveloppe. La lumière baissa légèrement dans la pièce alors que plusieurs agents de sécurités avaient déjà prit place autour de la scène afin de protéger le futur maire de la ville de toute interventions des partis opposés. « Le nouveau maire de New York est...Mademoiselle AZAËLLE FITZGERALD !!» Alors que des applaudissements s'élèvent de la foule, la brunette s'avance vers la scène tout en serrant les mains tendues sur son passage alors que plusieurs gardes du corps l'escortent. Un petit salut de la mains avant de prendre place derrière le micro quand soudain des détonations se font entendre du fond de la salle. Cinq hommes armés font leur entrée dans la grande salle tirant sur la foule alors que l'un d'eux tente de rejoindre la scène pour s'en prendre à la nouvelle maire qui est rapidement escortée vers l'issue de secours par son personnel de sécurité. Des corps criblés de balles jonchent le sol alors que d'autres sont touchés mais plus légèrement. La foule s'affole alors que les cinq hommes masqués quittent l'hôtel de ville avant que la police n'arrive...« APPELEZ LES SECOURS !! VITE !!! ELLE EST ENCORE VIVANTE !» une voix venez de s'élever dans l'assistance alors qu'un homme tenait contre lui le corps d'une femme blessée grièvement au niveau de l'épaule gauche juste au dessus du coeur qui commençait à perdre connaissance. De loin, il était difficile de bien distinguer qui était cette femme, même ci, la longue robe argenté qu'elle portée laissait penser que cela ne pouvait être que Dylan Anderson...

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Cette soirée tirait en longueur. Il n'en pouvait déjà plus. Après avoir bousculé la jeune femme il apprit qu'elle s'appelait Maxyne Harrington. Elle était charmante d'ailleurs. Il en profita pour discuter un peu avec elle. Il se sentait moins seul et arrivait à moins maudire cette soirée à laquelle il était coincé. Il aurait tellement préféré être chez lui à manger chinois en jogging devant sa télé. Enfin une soirée de détente à pouvoir glander chez lui, cela lui arrivait tellement rarement. Mais c'était apparemment trop demandé pour lui que d'avoir une soirée pareille.

Le point positif à cette soirée, c'était qu'il n'y voyait pas Maxime. Le contraire aurait été étonnant. Ce n'était pas du tout son genre de venir dans un tel endroit entouré des personnes les plus riches et les plus importantes de la ville. C'était positif, qu'il ne le voit plus, et pourtant c'était un déchirement, une sensation de manque omniprésente qui ne le quittait plus. Il ne s'était jamais rendu compte à quel point le fait de ne pas le voir de la journée pouvait être insupportable.

Il secoua légèrement sa tête pour chasser ces pensées de son esprit. L'heure n'était pas à s'apitoyer sur son sort. Un homme était entrain de monter sur scène pour annoncer les résultats de l'élection. Le résultat ne l'intéressait que peu. Il était certain que quelque soit la personne qui serait élue, la situation à l'hôpital n'évoluerait pas. Ils seraient toujours en manque de personnel, ils auraient toujours plus de patients, plus de travail et toujours moins de temps pour s'en occuper.

Il eut cependant un léger sourire et applaudit avec le reste des personnes quand l'homme annonça qu'Azaëlle avait été élue. Il se trompait peut être, elle allait peut être pouvoir changer certaines choses. Il la regarda monter sur scène, remerciant au passage quelques personnes avant que finalement elle ne vienne prendre la parole. Ou du moins tente de le faire. Elle fut couper par des détonations.

Les choses se passèrent trop vite et trop lentement pour qu'il puisse en saisir toute l'étendue. Il y avait trop de détails choquant au même instant pour que son cerveau puisse s'attarder sur chacun d'entre eux. A cet instant il pensa uniquement à se retourner sur la jeune femme à côté de lui pour la protéger des tirs.

Puis ils s'arrêtèrent, ne laissant plus que des personnes choquées. Il se redressa et contempla l'étendu du massacre. Un peu partout des personnes couraient en tout sens, tentant d'échapper à l'horreur de la situation, tandis que des corps plus ou moins gravement blessés jonchaient le sol.

Il entendit quelqu'un crier, supplier d'appeler les secours. Il sortit son propre téléphone et composa le numéro de la ligne direct du médecin de la régulation des urgences. Il soupira de soulagement en entendant la voix d'un ami. Il lui expliqua brièvement la situation, lui demandant d'envoyer le plus possible d'ambulances et surtout des flics au cas où les hommes armés seraient encore là. Il raccrocha ensuite, essayant d'aider comme il le pouvait en attendant leur arrivée. Faire les premiers soins, calmer la foule, chaque seconde pouvait faire la différence entre la mort et la vie pour une victime.

Il se leva et commença à passer de personne en personne, évaluant la gravité des blessures, fermant les yeux de ceux qui étaient déjà mort. Il se figea et stoppa un abruti entrain de courir avec une femme dans les bras.

- Posez la tout de suite! Vous ne faites qu'aggraver ses blessures.

Il arracha la jeune femme de ses bras et se figea en reconnaissant le visage de Dylan. Il l'allongea doucement au sol et l'ausculta, cherchant un souffle, un pouls, un indice qui lui montrerait qu'elle était encore en vie et que l'autre débile ne l'avait pas tué en la portant ainsi comme un sac de patates. Il soupira de soulagement en sentant la vie battre doucement sous ses doigts. Il n'était peut être pas trop tard pour la jeune femme.

En douceur il la retourna, essayant de voir si la balle qui l'avait frappé était ressortie. Il grimaça en voyant qu'il n'y avait pas d'orifice de sortie. La balle était toujours dans son corps et en la secouant ainsi il l'avait peut être fait bouger. Il fallait espérer que ce ne soit pas le cas et qu'elle ne soit pas allée endommager son poumon. Il ne pouvait pas contenir un pneumothorax dans cette situation.

Il retira sa veste et appuya fermement sur la plaie pour en stopper le saignement. Il releva finalement les yeux et les planta dans ceux de l'abruti.

- Appuyez bien sur sa plaie, il faut stopper le saignement, mais surtout ne la bougez pas. La balle est encore en elle et qui sait les dégâts qu'elle pourrait faire si elle venait à se déplacer.

Il y avait d'autres personnes qui avaient besoin de lui, pas seulement Dylan. Pourtant il avait du mal à laisser son amie dans cet état et surtout à la garde de ce type.

Il caressa doucement son front, essayant de chercher son regard.

- Je vais m'occuper de toi ma belle. Tu vas t'en sortir je te le promets...