Encore et toujours du boulot ! || LIAM&ROXY, Lun 6 Juin - 5:59
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Dernière édition par Liam A. Anderson le Ven 10 Juin - 21:55, édité 1 fois
Ashlynn V. Cromwell
MEMBRE ▪ nylon
Je suis arrivé(e) à New York le : 04/06/2016 . J'ai envoyé : 36 mails. J'ai : 32 Actuellement, je gagne : 115 dollars. On me confond souvent avec : shay mitchell. Je dois mon jolie minois à : cheap thrills et mon pseudo sur la toile est : inexistant.
▪ Multis-comptes ▪ : none
Re: Encore et toujours du boulot ! || LIAM&ROXY, Lun 6 Juin - 20:37
encore et toujours du boulot !
Vous connaissez cette horloge interne qui vous réveille tous les jours deux minutes avant que la sonnerie du téléphone retentisse ? Et bien cette horloge, je la hais ! La dernière fois que j'ai ouvert les yeux, il était exactement 3h16 du matin. J'étais contente moi, j'avais encore largement le temps de dormir. Tu parles ! J'ai l'impression d'avoir fermé les yeux à peine cinq minutes depuis et voilà qu'il est déjà 7h29. Une minute avant mon réveil, fichue horloge interne qui me nargue. Bon, vous allez me dire que dormir une minute de plus ou une minute de moins, ça ne change rien. Et je suis d'accord avec vous, mais n'empêche ! Enfin bref, j'annule la sonnerie, je m'étire, et je me lève façon zombie. Que voulez vous, je ne suis pas du matin. Ma matinée se passe sans encombre, comme d'habitude. Après avoir mangé mon bol de coco pops et m'être dit qu'il faudrait peut-être que je change de céréales un jour pour être plus crédible, je file me préparer. Me coiffer n'est pas une mince affaire. Les cheveux qui devraient être à droite sont à gauche. Ceux qui devraient être en bas sont en haut. Aucun n'est a sa place. Après de vaines tentatives, ma tignasse fini en un chignon désorganisé au dessus de mon crane. Passage brossage de dents, maquillage, habillage et tout le toin toin, je sors finalement de chez moi direction le bureau.
A 9h00 pile, je suis installée à mon bureau prête à travailler. Je ne suis jamais en retard. Mais je ne suis jamais en avance non plus. Mais on ne peut pas me reprocher ma ponctualité. Je dois commencer à neuf heures, je suis là à neuf heures. Mon patron n'est pas encore arrivé. En même temps, il fait un peu les horaires qu'il veut, c'est le patron. Enfin l'un des patrons. Tant mieux d'un côté, je ne serais pas distraite par ses allées et retours devant mon petit bureau d'assistante. Mais ce n'est pas parce qu'il n'est pas là que je n'ai pas de travail. Entre les coups de téléphone, les lettres à transmettre au service courrier, les comptes rendus à taper, les photocopies à faire, répondre à certains mails, et j'en passe, ce n'est pas le travail qui manque. Surtout à cette période de l'année. Une trentaine de minute plus tard, je vois enfin mon boss passer la porte du service. Je le suis des yeux du début à la fin du couloir, ou plus précisément son popotin. Je ne cherche pas le moins du monde à être discrète. De toute façon, je pourrais le regarder avec des jumelles à dix centimètres de son visage qu'il ne le remarquerait pas. « Bonjour Monsieur Anderson. ». Je ponctue mon salut d'un signe de tête ainsi que de mon sourire le plus charmeur. Évidement, il me répond. Simple politesse. Mais j'aurais pu porter un sac poubelle et avoir du chocolat entre les dents que ça aurait été la même. Enfin bon, une fois qu'il disparaît de mon champ de vision, je me remets au travail. Téléphone, mails, lettres, photocopies, etc...
Je ne revois pas Liam jusqu'à ce qu'il se plante devant mon bureau en début d'après-midi. Oui, Liam, parce que dans l’intimité de ma tête, j'appelle mon patron par son prénom. Je lève mes yeux de biches sur son petit minois plaqué d'un sourire que je connais que trop bien. « Mon petit doigt me dit que tu t’ennuies aujourd’hui et que tu n’as rien à faire. ». Je lui fait également mon petit sourire innocent en faisant mine de réfléchir. « Puisque vous le dites, j'ai mon jet privé qui m'attends pour m'amener faire du shopping à Paris mais j'imagine que vous avez mieux à me proposer. ». Évidemment, si c'était vrai je ne serais pas ici. Et oui, il me tutoie et je le vouvoie. Malgré le fait qu'il m'ait dit à des centaines de reprises que nous sommes amis maintenant, que je peux lui dire tu, que voulez vous, il reste mon patron et c'est plus fort que moi. Surtout dans l'enceinte de la boite. « Du coup, prends tes choses. On sort déjeuner ! ». Une petite pause, si petite que je n'ai pas le temps de laisser ma répartie d'enfer faire son travail. « Est-ce que tu peux apporter les CVs reçus dans le dernier mois ? Nous allons nous amuser. ». Ma moue reste tout de même dubitative. « Est-ce que dans 20 minutes, ça te convient ? ». J’acquiesce, le regard plein de malice. « C'est un rendez-vous ». En tous les cas, ce que moi j'entendais par rendez-vous c'était : une homme, une femme, autour d'un déjeuner avec beaucoup de discussions. Ce qui lui entendait par rendez-vous : travail, travail et encore travail. Malgré tous les signaux que je lui envoie, je me suis bien rendue compte au bout de deux ans qu'il ne voyait que par le boulot. Ou alors c'est un très bon acteur. Ce qui ne m'empêche pas d'essayer. Je suis persévérante comme fille, selon vous, comment j'ai obtenu ce poste ? Je finis ce que j'étais entrain de faire. Un dernier passage par le service courrier avant de passer aux toilettes. Bah oui, j'ai l'air d'avoir un chat mort sur la tête. Je me coiffe un peu mieux, je me refais une retouche maquillage, je remonte un petit peu ma jupe et je retourne chercher ses fichus CV's pour y jeter à nouveau un œil avant que Liam arrive. Il faut que j'ai l'air de savoir de quoi je parle quand même. Vingts minutes plus tard, il se pointe. Comme quoi, je ne suis pas la seule à être ponctuelle. « C'est bon, je suis prête ! ». Dossier sous le bras, sac sur l'épaule, nous commençons notre route. « Bon, où est-ce que vous m'amener manger ? Et si vous me dites la cafétéria au premier étage, je vous fais faux bond, vous êtes prévenu ! ». Nouveau sourire charmeur, mais je ne rigole qu'à moitié. New York Agence à beau être une excellente boite, l'une des meilleures même, la nourriture de la cafèt' est à vomir. Sans jeu de mots, aucun, juré. Déjà que j'ai quelques problèmes avec la nourriture depuis que je suis arrivée ici, quitte à finir la tête au dessus de la cuvette, je préfère manger quelque chose de bon et de ne pas me priver. Je sais, ce n'est pas un sujet dont il faut rire, mais au fil du temps j'ai appris à le prendre à la légère plutôt que de m'en plaindre et de m'angoisser pour rien.
@destiny.
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Re: Encore et toujours du boulot ! || LIAM&ROXY, Mar 7 Juin - 5:03
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Dernière édition par Liam A. Anderson le Ven 10 Juin - 21:55, édité 1 fois
Ashlynn V. Cromwell
MEMBRE ▪ nylon
Je suis arrivé(e) à New York le : 04/06/2016 . J'ai envoyé : 36 mails. J'ai : 32 Actuellement, je gagne : 115 dollars. On me confond souvent avec : shay mitchell. Je dois mon jolie minois à : cheap thrills et mon pseudo sur la toile est : inexistant.
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Re: Encore et toujours du boulot ! || LIAM&ROXY, Mer 8 Juin - 21:42
encore et toujours du boulot !
« Bien sûr que j’ai mieux à te proposer. Il n’y a rien de pire que du shopping sur Paris. Je t’assure. ». M'ouais, ça c'est lui qui le dit. Moi je suis comme saint Thomas, je ne crois que ce que je vois. Mais bon, je ne doute pas que comparer à Milan, je risque peut-être de trouver la capitale française un peu fade. Ou alors c'est l'italienne en moi qui parle. Je ne le saurais probablement jamais de toute façon, que ce n'est pas demain la veille que je traverserais l'atlantique. Quoi qu'il en soit, ma petite allusion à un rendez-vous ne passe pas inaperçu, même si je mettrais ma main à couper qu'il ne le prend pas de la façon dont je le voudrais. Si il n'a rien remarqué en deux ans, ce n'est pas aujourd'hui que ça arrivera. Ça n'arrivera probablement jamais d'ailleurs, mais que voulez vous, c'est mon passe temps au boulot. Sans Liam, je m’ennuierais comme un rat mort de la syphilis. « Oui, c’est un rendez-vous. Vous pouvez l’ajouter à mon agenda. ». Et voilà, qu'est-ce que je vous disais ! Des fois, je me retiens vraiment de soupirer face à tant de naïveté de la part de mon patron. Et des fois je trouve ça attendrissant. Des fois seulement. Enfin bon, je noterais quand même ce déjeuner dans l’agenda, comme demandé.
En tous les cas, le fait que je sois prête en temps et en heure pour aller manger l'étonne plus qu'il ne faudrait. « Je suis surpris ! ». Je hausse les épaules, dossiers sous le bras. « Il n'y a pas de quoi. C'est un rendez-vous professionnel, et je ne suis jamais en retard au travail monsieur Anderson. ». Pourtant je suis une vraie fille je vous assure. Je passe trois heures dans la salle de bain. Je change de tenue dix fois avant de sortir. Je me maquille pour aller au macdo. Et je change d'humeur comme de chaussettes. Et là, j'ai décidé de bouder. Si monsieur veut parler boulot, je vais parler boulot et uniquement boulot. Certes, ça fait deux ans que j'essaie et que je n'y arrive pas. Je n'ai pas l'intention d'abandonner, mais des fois, j'en ai quand même ras le bol. Parce que mine de rien, il me plaît vraiment. Et moi, je ne lui fais ni chaud, ni froid. Je ne pense pas être si moche que ça pourtant. Bref, c'est vexant et mon égo en prend un coup. Je m'interroge alors sur le dit déjeuner, interrogation que je lui fait savoir en mentionnant la célèbre cafétéria du premier étage de la boite. Qui est infecte. « Tu me sous-estimes Roxana. Je suis déçu. J’avais pensé qu’on pouvait se rendre chez Armando’s. Ça fait un moment que je n’y suis pas allé et… c’est un restaurant Italien ! Tu pourras me conseiller les meilleurs repas ! ». Si je ne boudais pas et si je ne savais pas que c'était uniquement pour le boulot, je trouverais ça romantique. Mais je boude et c'est pour le boulot. Manque de bol. « Rien ne vaut le risotto de ma grand-mère, mais j'imagine que ça fera l'affaire. ». Bon, j'exagère. Vraiment. Parce que ce restaurant est un excellent restaurant italien. Et je sais de quoi je parle. Mais je suis une fille, vexée, et qui a ses règles. Donc je suis pardonnée. C'est une loi universelle.
Quittons donc le bruit, l'agitation et les bureaux à n'en plus finir pour la pollution, le bruit des klaxons et la foule. Bon promis, je vais essayer de faire un effort. Et j'avoue qu'il se rattrape un peu en m'ouvrant la porte. Un vrai gentleman. Un point pour lui. « En cette période achalandée de l’année, nous refusons de plus en plus de contrats. Ce n’est pas dans l’orientation de l’entreprise. Engager deux voire trois personnes de plus permettrait de désengorger le département de publicité. ». Et dix milles mauvais points ! Il aurait au moins pu attendre qu'on arrive au restaurant pour commencer à parler travail. Je sais, je rêve là. Mais il aurait au moins pu attendre qu'on ai franchi le premier carrefour. Cependant, je ne peux m'empêcher d'être étonnée même si je ne dis rien. En vingt quatre mois, il n'y a eu presque aucun poste de créé dans l'entreprise. Les nouvelles embauches ont simplement eu lieu à cause de départ à la retraite, de licenciement ou de démission. Alors créer deux ou trois nouvelles personnes en si peu de temps, c'est un exploit. Même avec la charge de travail du moment, cela reste quand même exceptionnel. Nous arrivons, nous nous installons et je n'ai toujours pas dit un mots. « Tu as eu le temps d’éplucher les CVs reçus ? ». Parlons peu, mais parlons bien. On s'en tient au boulot. « Figurez vous que oui. Quelques uns. ». Je sors mes feuilles avant de fouiller un petit peu pour trouver ce que je cherche. « Lui, c'est un jeune homme qui sort tout juste de l'école. Il n'a aucune vraie expérience professionnelle mais il pourrait justement apporter un œil frais et nouveau. ». Je fouille encore un peu pour sortir un autre Cv. « Un autre homme, un peu moins jeune, mais qui a travaillé pendant quinze ans dans une grande boite prestigieuse en Angleterre, mais son expérience s'arrête en 2013. Ce qu'il a fait depuis et pourquoi il a arrêté est un vrai mystère. ». Enfin, une troisième feuille. « Une femme cette fois, qui à travaillé dans beaucoup de milieux du marketing, de la com' et de la pub mais qui n'a pas de photo. Ce qui assez étonnant quand on travaille dans ce milieu. Alors peut-être que j'accorde trop d'importance au physique mais je trouve ça quand même suspect. ». Je laisse les trois feuilles sur la table en mettant la pile immense qu'il me reste de côté. « Je n'ai pas eu le temps de tout éplucher je vous avoue, mais la moitié de ces cvs et lettres se ressemblent. Ils disent tous qu'ils sont motivés, dynamiques et responsables. Le baratin habituel quoi. ». J'ai horreur de lire les lettres de motivations. J'ai à chaque fois l'impression que les gens se paient ma tête et qu'ils ont tout piqué sur internet. Ce qui généralement est vrai. Bref, monsieur voulait parler boulot, maintenant on parle boulot.