Girl just wanna have fun ! - Spring Break

Girl just wanna have fun !

Marygold, Azaëlle, Alexia et Dylan

Que font en général les jeunes beaux et riches américains à l'approche des vacances d'été ? Ils s'organisent des vacances ou plutôt pour le nommer correctement un spring break entre ami et partent à l'étranger pour fêter la fin de l'année scolaire, boire à gogo et faire la fête. Bon, si en ce qui me concerne j'avais terminé mes études depuis plus d'un an maintenant, je ne renonce jamais à faire la fête alors lorsqu'avec les filles nous avons décidées de partir cette année à Cabo San Lucas afin de prendre quelques jours de congés je peux vous dire que je n'avais pas été la dernière à dire oui. Il faut dire qu'avec nos emploi du temps de femmes d'affaires...ou du moins de femmes en activités professionnelles nous n'avons plus autant le temps qu'avant de nous voir et de passer du temps ensemble. « Ok, pendant que tu pars t'eclater avec tes copines je vais me faire une orgie de filles chez moi. Si c'est ce que tu veux savoir, tu ne vas pas me manquer Dylan » la remarque de Dyson me fit rire alors qu'il était en train de sortir mes valises de la voiture pour me conduire jusqu'à la porte d'embarquement de notre avions ou je dois rejoindre les autres. « Bien sûr Dyson...sache que je penserais à mon cher petit-ami que j'aime tant quand je coucherais avec plein de mexicains , d'américains, de canadiens...ah attends ! Tu crois que je vais trouver des Costa-ricains aussi ? » Dis-je avant de me mettre à rire alors que nous entrons dans l'aéroport. Bien évidemment, je savais que cette remarque n'allait pas lui plaire vu notre petite dispute au Costa Rica, mais même si nous avons couché ensemble à plusieurs reprises et que nous faisons semblant d'être un faux couple, Dyson n'a pas son mot à dire. Ce qui se passera à Cabo restera à Cabo.

Après avoir fait enregistrer les bagages et avoir retrouver le reste du groupe, c'est maintenant le temps des au revoir. Pendant quelques jours, je serais dans un autre pays ou je pourrais faire ce que je veux, quand je veux sans avoir besoin de me cacher, jouer à être en faux couple, j'allais enfin pouvoir retrouver ma liberté et profiter de mes amies. Avant ça, il fallait une dernière fois que je joue les amoureuses transie avant d'embarquer. C'est donc vers Dyson que je me retourne pour l'embrasser tendrement feintant qu'il allait terriblement me manquer. J'étais bien obligé, Azaëlle, Marygold et Alexia ne sont au courant de rien concernant notre "fausse" histoire d'amour et ce n'est pas le moment de tout briser, de plus cette New York Gossip à des yeux et des oreilles partout et il serait malheureux qu'un article sur son blog vient compromettre notre plan alors que Joy et Derek sont maintenant plus bas que terre. Lorsque nous serons au Mexique, je pourrais peut-être enfin les mettre dans la confidence.


Enfin, une fois notre petit cinéma joué et avoir embarqué dans l'avion, c'est après six heures de vols que nous sommes enfin arrivés au lieu paradisiaque ou nous allions passer une semaine toutes ensembles. La plage, le soleil, la mer, les fêtes...tout ça rien que pour nous.  « Les filles, il est temps de se la couler douce, de laisser le travail loin de nous et de profiter ! » dis-je en attrapant Azaëlle et Marygold par les épaules avant que l'un des employés de l'hôtel nous amènes jusqu'à la suite que nous allions partager.  « Mon dieu, regardez moi cette suite ! Les filles ont est au paradis ! » dis-je avant d'aller ouvrir la vitre qui mène sur la terrasse.  « Cabo on est laaaa !! » criais-je sur le balcon en levant les bras avant de rentrer pour rejoindre les autres.  « Je crois que nous devons trinquer à nos vacances les filles ! Notre premier verre à Cabo ! » dis-je en me dirigeant vers le bar pour voir ce que le personnel de l'hôtel nous a généreusement laissé...

I'm not late, I'm just busy

Marygold, Azaëlle, Alexia et Dylan

Vous connaissez cette série de riches jeunes gens américains ? Tous au lycée me semble-t-il. Eh bien, leur vie est la notre. Je me définie plus comme la splendide petite brune richissime. Papa et maman me gâte de cadeaux et je vivais longtemps dans leur maison, que dis-je leur palace, avant de partir pour un loft somptueux à Manhattan. Mes parents et ma petite soeur m'ont suivit en s'offrant un duplex.
Bref, ma vie familiale est partout sur le net dans le pire des cas et ce n'est pas l'objet de cette journée spéciale. Riches, belles et jeunes, mes amies et moi avons un rituel qui ne nous a pas lâché : le Spring Break. Même si cet événement fête la fin des études, que j'ai terminé, nous le faisons tout de même. Je ferme ma valise Louis Vuitton en prenant soin de ne pas tirer la tirette sur une commissure de robe. Je souffle en regardant mes deux bagages sur le lit. Une valise Louis Vuitton sur quatre roulettes et de grande taille, puis, un sac de voyage Louis Vuitton. Je me suis serrée la ceinture pour ne pas m'encombrer. D'autant plus que l'on ne va pas prendre un jet privé. J'enfile mes escarpins Louboutin, en crocodile noir d'une hauteur de 160mm. Plus de trois mille dollars dedans. Alors que j'enfile la seconde, on toque à la porte de ma chambre blanche, éclairée par les vitres qui peuplent l'ensemble de mes trois murs, le seul peint est celui avec la porte coulissante donnant sur mon salon/cuisine et une autre porte donnant sur mon dressing. Je regarde la porte et appuie sur un bouton de télécommande près de moi. La porte coulisse doucement sur un vieil homme en costume cravate, distingué. Il frôle la révérence. « Miss Vasilis. Il est l’heure. » Je hoche distinctement la tête et me lève en chopant mon petit sac Chanel avec une chaîne dorée. Je réajuste mes cheveux de feu sur une épaule et lui fait signe de partir à ma suite. Ce vieil homme c'est Albert, un français qui travaille comme majordome pou notre famille. On voit les choses en grand, chez nous. Je descend l'immeuble avec l'ascenseur, toujours suivie d'Albert et des bagages. Je traverse le grand hall de carrelages brillants, saluant d'un signe de tête le concierge digne des grands hôtels. Je me poste devant la porte passagère d'une Lexus blanche, que je remarque toujours aussi impeccable. Albert dépose les valises dans le coffre et vient m'ouvrir la porte. Je prend place dedans, prenant soin à ce que ma jupe en tailleur rouge soit lisse. Niveau fringues, j'ai pas chômé ; un petit chemisier fluide noir, rentré élégamment dans une jupe droite rouge écarlate, une ceinture pour allier le tout et une parure de petits diamants autours du cou.

Arrivé devant l'aéroport, Albert s'empresse de charger les bagages sur un chariot, m'ouvre la porte et m'accompagne jusque l'intérieur. Il me laisse et va enregistrer les bagages et revint vers moi et mes amies que j'avais rejoint. Il me salua et je lui offrit un sourire et un joli "merci" avant qu'il ne s'en aille vaquer à ses occupations. Je n'ai pas de petit-ami comme Dylan à qui dire au revoir ; quant à ma famille... le travail et l'argent prîmes, tel est notre devise de famille.

Première classe, champagne à gogo et un élégant acteur à mes côtés. Le voyage ne fut pas aussi pénible que je le pensais ; je n'utilise que le jet familial pour mes voyages. Après une sauterie dans les toilettes de l'avion, nous devions nous rasseoir le plus discrètement possible à nos places. Discret... Vilain mot quand on me connait. Mais je n'ai honte de rien et encore moins des regards accusateurs d'une vulgaire hôtesse de l'air.

Nous débarquons à Cabo San Lucas. Le soleil nous tape dès la sortie et j'ajuste sur mon nez, mes lunettes de soleil aviateur de chez Gucci. Nous allons à l'hôtel, dans une suite qui faisait le double de mon loft. Mon loft étant déjà immense comme cela...
« Mon dieu, regardez moi cette suite ! Les filles ont est au paradis ! » Dylan cours le long de la suite comme une citadine qui découvre le monde des riches. Je roule des yeux en mettant un pourboire à l'employé dans sa poche. J'abaisse mes lunettes et lui file un clin d'oeil ; il rougit et nous laisse en paix. « Cabo on est làààà !! » Je regarde Dylan qui agite ses bras au balcon. Enfin terrasse. Je monte mes lunettes sur le haut de ma tête et m'installe confortablement, dignement, sur un splendide canapé royal. L'architecture de ce salon ressemblait fortement à celui d'un hôtel à Monte Carlo. Un peu français, de l'époque du moins, dans des tons clairs. « Je crois que nous devons trinquer à nos vacances les filles ! Notre premier verre à Cabo ! » Je suivais Dylan du regard, qui cherchait à savoir ce que nous a réservé l'hôtel. « Par pitié, dites-moi qu'il y a du bon champagne. » Fais-je dans un geste théâtrale trop surjoué. Je retire mes lunettes de mes cheveux et les balance sur la petite table en face de moi. « Je vote pour la plage, comme première activité ! Suivit d'une séance au spa avec massage et tout le tralala. Qui me suit ? » J'en salivais déjà.