L’année deux mille treize est une année particulière pour moi, dernière année à l’université. L’année de mon diplôme, de mon premier travail, de beaucoup de première d’ailleurs. J’ai vingt-et-un ans, il y a trois ans. L’université fais partit des expériences de la vie que l’on doit vivre à 100%. Je n’ai pas démérité ma place, mes notes ont toujours été les plus élevés, fierté familiale surtout si on compare l’année deux mille douze. Suite à mon accident, je me suis laissé aller, alors il a bien fallu que je remonte la pente pour arriver à être première de la promo, j’ai même appris une nouvelle langue étrangère durant cette année. Je vis d’ailleurs sur le campus et j’ai arrêtée de sortir à tout vas au désespoir de ma colocataire.
Ce soir après une énième prise de tête elle m’a convaincu de l’accompagner, enfin j’ai abandonné à lui tenir tête. Une soirée étudiante d’une quelconque maison étudiante, bref une soirée sans intérêt pour moi… Sauf que j’aurais peut-être dû lui en demander plus sur la soirée où elle m’emmenait lorsqu’on arriva sur place. Bizarrement je ne me sentais pas spécialement à ma place, la raison est simple, la soirée avait déjà bien commencé, et je voyais beaucoup de filles s’embrasser entre elle. Je vous arrête je ne suis pas homophobe, je m’en contre fiche d’ailleurs, mais je n’ai jamais fait de soirée lesbienne, alors en plus de ne pas être au courant du thème principale, ça fais un choque. Je ne suis pas vraiment à l’aise, bien que ses filles ai l’air vraiment sympathique, je ne suis pas de ce côté-là, je n’ai jamais essayé, je sais que l’université est faite pour ce genre d’expérience, mais je dois l’avouer je n’en ai jamais eu l’occasion… Je suis bien vite abandonné par ma colocataire qui retrouve ses amis et me laisse en plan avec un gobelet rouge imbibé de je ne sais quel alcool… Merveilleux ! La soirée risque d’être longue si je ne discute pas, mais elles parlent toutes de leurs ex ou coups d’un soir et ce n’ai pas de mecs qu’elles parlent… Je ne dois pas passer inaperçu, même si ma tenue est plus que classique… Apparemment je n’ai pas loupé à me faire remarquer par un groupe puisque finalement ma colocataire me rapproche du groupe et me présente, bon bah je n’aurais pas non plus d’identité secrète non plus ce soir…
Ma colocataire me présente à une certaine Alexia que je n’ai jamais vu mais qui a l’air de mon âge et beaucoup plus à l’aise dans ses soirées
Qu’es-ce que tu fais ici Mistigris ? Merveilleux, pour qui elle me prend celle-là
C’est juste Misty, merci ! répondis-je alors premiers mots que j’adresse durant cette soirée je n’ai pas trop envie d’être surnommée ainsi, j’ai même d’ailleurs toujours détesté son surnom. Elle doit trouver ça amusant puisse qu’elle se retrouve nez à nez avec moi après avoir descendu son gobelet
Une hétéro curieuse, hein ? Je n’ai pas spécialement envie de répondre à cette question et bois mon gobelet d’une traite ne manquant pas de grimacer, si je continue ainsi je vais avoir la gueule de bois, et ça va faire un an que je ne l’ai pas eu… Sans comprendre non plus je me retrouve attrapé par le poignet et tirer par cette dite Alexia, non mais elle pense à quoi… J’essaye de l’arrêter mais j’ai oublié que j’ai bu au moins trois verres avant de finir celui que je viens de finir et que ma détermination est beaucoup plus affaiblie…
Ehh… Tu fais quoi ?! Maintenant que je suis dans une chambre, enfermée et avec une lesbienne. J’aurais dû le savoir puisse que ma colocataire est lesbienne, mais ça je viens de le comprendre. Merde j’ai vraiment été conne depuis le début en fait.
T’inquiète pas je vais pas te violer.Et c’est censé me rassurer ?! Je me retourne et putain je me retrouve dans une chambre avec un lit et enfermée. Pourtant je mentirais si voir des filles s’embrasser à pleine bouche à l’étage du dessous ne m’avais rien fait. C’est juste que je ne suis pas à l’aise… Merde mais qu’es-ce qui me prend ?!
Si tu n’es pas avec moi ; tu vas vraiment te faire prendre dans un coin. Mes yeux se tourne vers elle sans vraiment comprendre ce qu’elle veut me dire, elle me laisse le choix entre rester et partir.
Et si je reste avec toi, tu vas faire quoi ?! Merde ! Je ne viens pas vraiment de dire ça ?! L’adrénaline me monte au nez, et surement l’alcool aussi… Mais je dois l’avouer, je m’en fiche complétement…