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You better think about what you tryin' to do to me ( PV : Paige )

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Paul Matthews
Paul Matthews
MEMBRE ▪ new york times
MEMBRE ▪ new york times
Je suis arrivé(e) à New York le : 03/04/2016 . J'ai envoyé : 32 mails. J'ai : 43 Actuellement, je gagne : 82 dollars. On me confond souvent avec : Ryan Gosling Je dois mon jolie minois à : © Hepburns et mon pseudo sur la toile est : Bizerte / Samy.

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You better think about what you tryin' to do to me ( PV : Paige ), Lun 16 Mai - 15:31



❝You better think about what you tryin' to do to me❞
Paige & Paul
Je regardais à travers la fenêtre de la rédaction. J’avais cette drôle d’habitude le matin, de fixer la rue en bas, comme une sorte de rituel matinal, une tasse de café dans la main. Je revivais tout ces moments passés ici, j’étais plutôt fier de moi, fier de ce que j’avais pu réalisé au fil des années. Je rajustais mes lunettes et je jetais alors un coup d’œil au New York Times de ce matin. J’avais mon article sur Donald Trump en page 4. Si vous vouliez mon avis, il méritait la première page, mais je ne pouvais certainement pas être le mec le plus impartial sur ce plan là. J’avais ce petit caractère qui faisait que quoique je fasse, cela méritait toujours la première page. Mais j’aimais tellement mon boulot, que je ne pouvais m’en empêcher. Être journaliste, ce n’était jamais qu’un simple métier, c’était aussi un style de vie. J’avais sacrifié pas mal de choses dans ma vie pour simplement être ce que je suis aujourd’hui. Bien sûr, il y avait Paige. Cela devait faire je ne sais combien de temps que je ne l’avais pas vue. L’aimer, c’était un bien petit mot pour décrire ce que je ressentais pour elle. Mais bon, elle est partie il y a plus de dix ans. Et pourtant, à chaque fois que je me tiens devant cette vitre, chaque matin, j’ai une petite pensée pour elle. Et à chaque fois, la même question revient à mon esprit « et si on était restés ensemble ? » Avant qu’elle parte, j’avais de grands projets pour nous. On devait être ce couple phare du journalisme, je nous imaginais même à la télévision ! Mais c’était justement ce qu’elle m’inspirait. Et d’une certaine façon, sans elle, jamais je n’aurait réalisé les choses que j’avais faîtes, les projets que j’avais terminé. Elle avait été une muse pour moi, mais elle m’avait bien fait comprendre des années auparavant que je la freinais. J’avais mit du temps à m’en remettre, mais j’avais fait mon deuil d’elle, ou en tout cas, c’était ce que je disais à ma famille. Je voulais me convaincre de ça, comme pour me dire que j’étais tout aussi bien sans elle. Mais je n’étais pas naïf non plus, si je repensais encore et encore à elle, cela prouvait que je ne me l’étais jamais vraiment sortie de la tête.  Mais l’heure n’était plus aux regrets. Je devais aller de l’avant, je ne pouvais plus rester là des heures durant à me morfondre sur quelque chose qui n’existait plus. Après tout, elle était partie, à Boston aux dernières nouvelles. J’avais suivi de loin son travail, quelques articles que j’avais pu trouver parfois. Si j’étais amoureux de la femme, j’étais encore plus attiré par sa plume.
Me détachant alors de cette baie vitrée qui donnait sur Manhattan, je cru un moment que mes yeux me jouaient des tours, que je délirais. La tasse dans ma main se brisa au contact du sol. Mes traits s’étaient durcis, je tentais quand bien même ce n’était pas mon fort, de cacher ma stupéfaction. J’avais souvent imaginé nos retrouvailles. Je pensais à un cocktail, à une rencontre fortuite dans un parc, chez elle, chez moi. Mais jamais sur mon lieu de travail. Sur l’instant, j’avais l’impression qu’elle venait de franchir une limite. Non pas que nous étions en guerre, mais mon lieu de travail était sacré pour moi. C’était un lieu où je me donnais à cent pour cent, où cela me permettait de m’échapper. Ses yeux se posèrent sur moi. C’était comme si j’étais transpercé. Elle avait toujours ce regard sur moi et surtout, elle semblait encore plus belle qu’avant. Comme si le temps l’avait embellie. Mais par rancune plus que pour autre chose, je fuyais son regard. Elle discutait avec mon rédacteur en chef, pour d’obscures raisons. « - Mais qu’est-ce qu’elle fout là ? » Je l’avais dit à voix haute, sans réellement m’en rendre compte. Alors que la salle de rédaction, d’ordinaire bouillante s’était tue lorsque j’étais exprimé, la honte gagna mon corps. Je n’imaginais pas que j’aurai réagi comme ça et pourtant … Je décidais de tourner des talons, de m’enfermer quelque part, le temps de peut-être procéder à tout ça. Je n’étais définitivement pas prêt …




© Pando
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Paige McCornick
Paige McCornick
MEMBRE ▪ new york times
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Je suis arrivé(e) à New York le : 02/05/2016 . J'ai envoyé : 33 mails. J'ai : 42 Actuellement, je gagne : 78 dollars. On me confond souvent avec : Rachel McAdams Je dois mon jolie minois à : underco et mon pseudo sur la toile est : troupie.

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Re: You better think about what you tryin' to do to me ( PV : Paige ), Jeu 19 Mai - 13:59

You better think about what
you tryin' to do to me
Les retrouvailles sont des phénomènes si complexes qu'on ne devrait les effectuer qu'après un long apprentissage ou bien tout simplement les interdire
Paul ✧ Paige
New York, c’est fou comme y vivre avait pu lui manquer. Elle venait de temps à autre pour voir sa famille, mais c’était souvent que des passages express. Là, elle y revenait vraiment, après dix ans à Boston. Un appartement en plein Manhattan, elle était déjà installée, elle n’avait pas encore pris le temps de défaire tous les cartons, mais l’appartement était déjà bien investit. Deux jours, deux jours qu’elle avait reposé ses valises à New York, sa vie à Boston était déjà bien loin dans sa tête. Il était temps qu’elle se remette en selle et elle avait déjà un entretien au Times, oui, le New York Times. Paige a de très bonnes références et une belle carrière déjà, donc quand une journaliste de son envergure débarque, elle a rapidement une chance de trouver une place. Elle n’est pas le genre stressée habituellement, surtout pas pour le travail, elle est assez confiante, mais il y avait autre chose : Paul. Elle avait plus ou moins suivi son parcours à distance et au dernières nouvelles, il bossait pour le Times, donc il y avait de fortes chances pour qu’elle croise sa route aujourd’hui, lors de son entretien. C’est fou comme rien que le fait de penser à lui pouvait encore secouer son cœur, même après toutes ses années. Surement que c’est vrai, on oublie jamais son premier amour.

Paige était vêtu d’une robe taupe, très près du corps qui lui arrivait au genoux et sans un décolleté plongeant, c’est un entretien d’embauche, dans la classe et l’élégance, la petite veste type smoking venant compléter la tenu, ainsi que des petits escarpins. Elle avait laissé ses cheveux blonds lui retombé en petite ondulation sur les épaules, oui, en se moment, sa couleur est blonde et ses cheveux sont à hauteur des épaules, sa change un peu de dix ans en arrière ou ses cheveux étaient plus long et plus châtains. Le maquillage était parfait, ni trop ni pas assez, elle était prête. Paige poussa la porte du bâtiment et monta aux étages, elle retrouva alors le rédacteur en chef qui fut très heureux de l’accueillir, leur entretien touchait à sa fin quand le regard de Paige vagabonda et son cœur eut comme un manquement. Il était là, non loin d’elle. Après toutes ses années, le revoilà dans son champ de vision. Il était beau, très séduisant, le temps lui avait été bénéfique. Alors qu’elle serra la main du rédacteur, se dernier lui annonçant qu’elle commençait la semaine prochaine, la voix de Paul lui vint aux oreilles, alors qu’il y avait un silence dans les bureaux, elle put entendre qu’il ne se réjouissait pas de sa présence. Le temps étaient passées, pas la rancune. Paige s’était souvent demandée si elle recroiserait son chemin et comment ça se passerait, connaissant Paul, elle avait bien souvent imaginé se genre de comportement, fuyare et rancunier. Elle l’aperçut se fofiler dans un bureau, que devait-elle faire ? Elle n’allait pas tourner les talons, fuir à son tour, fuir même encore. Ils allaient être amené à se revoir, ils vont travailler au même endroit, il ne pourra pas l’ignorer indéfiniment. Paige pris son courage à demain et marcha sur les pas de Paul, elle frappa, un petit geste maladroit, avant d’entrer. Paul était dos à elle, elle ne savait quoi dire et pour le coup, elle pensa que tourner les talons ne serraient pas une mauvaise idée. Mais non, se sont des adultes, ils doivent agir comme tel. « J’aurais peut-être du te prévenir de mon retour.. Je comptais venir te voir, prendre de tes nouvelles, mais je ne savais pas si tu le voudrais, après tant d’années de silence.. » Elle avait parlé calmement, et face à l’inactivité de Paul, surement espérait-il qu’elle disparaisse, elle ajouta alors. « Je vais travailler ici à partir de la semaine prochaine, on va être amené à se croiser souvent, on ne va pas passer notre temps à s’ignorer.. »
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Paul Matthews
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Re: You better think about what you tryin' to do to me ( PV : Paige ), Jeu 19 Mai - 16:03



❝You better think about what you tryin' to do to me❞
Paige & Paul
Je fulminais. La revoir, c’était comme un coup de massue. On pense souvent que le passé reste dans le passé, qu’on peut avancer malgré son passé, qu’on peut oublier. Mais j’avais beau tout essayer, rien n’y faisait, le fait que nos regards se soient croisés avait tout réveiller en moi. Mon ressentiment tout d’abord. Après tout elle m’avait abandonné, elle avait tout quitté sans explications. Bien sûr, je savais très bien qu’entre nous, cela ne marchait plus trop, qu’on commençait même peut-être à se détester. Mais j’aurai largement préféré qu’elle me largue, qu’elle me quitte, qu’elle me le dise en face. Mais il n’y avait rien eu, pas un mot, rien du tout. Mon ressentiment était justifié non ? Je voulais me battre pour elle, mais elle n’en avait que faire. Mais je devais bien avouer que je n’avais jamais su me détacher d’elle. Ce que je ressentais pour elle, était toujours resté intacte, malgré la colère. Sur le coup, je maudissais le fait qu’il n’y ait aucun verrou à mon bureau, aucun moyen de l’empêcher d’entrer. Je me doutais bien de ce qu’elle pouvait faire ici, j’avais entendu des rumeurs comme quoi elle avait quitté son job à Boston, mais je n’étais pas certain de ce qui pouvait se passer. La surprise puis la colère me gagnait. En colère contre elle, mais surtout contre moi. Je n’allais certainement pas tout lui pardonner sur un coup de tête. Elle m’avait fait trop de mal, je ne pouvais concevoir sur le moment de mettre un trait sur ces années qu’elle avait gâché. « - Des années de silence ? C’est le seul truc que t’as trouvé pour parler du fait que t’es partie sans rien me dire ? » J’étais toujours le dos tourné. Je redoutais le moment où j’aurai à posé les yeux sur elle, car je savais pertinemment ce qu’il se passerait. Je n’avais jamais été capable de résister à son charme. Dès la première fois où je l’avais vue, à Columbia, j’avais l’impression que c’était la femme de ma vie. En un sens, je le pense toujours. Je n’avais jamais aimé quelqu’un comme je l’avais aimée, mais je n’avais non plus jamais détesté quelqu’un comme je la détestais. J’étais partagé. Je ne savais pas sur quel pied danser, comment réagir. Les années étaient passées et malgré ma colère, je n’allais pas lui reprocher éternellement ce qu’elle avait fait plus de dix ans en arrière. Mais quand elle aborda la raison de sa présence ici, ce fut un choc … Je me retournais alors, d’un geste brusque. Je devais me contrôler, cacher cette impulsivité qui me trahissait vis à vis d’elle. Je décidais de parler doucement, presque en chuchotant : « - Et bien c’est simple, je vais quitter le journal, de cette façon on sera quitte non ? » Je fulminais encore et toujours. Bien entendu que c’était des paroles en l’air, je n’allais certainement pas quitter un aussi bon poste que le mien, simplement parce qu’elle était revenue. Mais je ne savais pas quoi dire. Devant elle, j’avais l’impression d’être revenu des années en arrière, à une époque où le timide Paul abordait l’intimidante Paige. Elle avait toujours une sorte d’ascendant sur moi, que je n’arrivais jamais à réellement m’expliquer. Elle avait ce quelque chose qui me mettait dans tous mes états, cette force à la fois tranquille et passionnée. Je la fixais droit dans les yeux. « - Oublie ce que je viens de dire … » Le calme me regagnait petit à petit. Moi qui pensais m’être remis d’elle … Ce n’était définitivement pas le cas. « - Je croyais que t’avais un bon poste à Boston … Pourquoi revenir ? » Je marquais une pause, je cherchais presque mes mots. Mes mains tremblaient, j’avais comme des sueurs froides rien que d’avoir Paige en face de moi. Elle avait cet effet là sur moi, de me retourner complètement, de me faire perdre pied, moi l’homme qui a les pieds sur terre. Mais je n’allais certainement pas éluder ma principale question « - Pourquoi me faire ça à moi ? » Toujours les yeux droit dans les yeux, j’étais déterminé à avoir les réponses que je méritais.




© Pando
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Paige McCornick
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Je suis arrivé(e) à New York le : 02/05/2016 . J'ai envoyé : 33 mails. J'ai : 42 Actuellement, je gagne : 78 dollars. On me confond souvent avec : Rachel McAdams Je dois mon jolie minois à : underco et mon pseudo sur la toile est : troupie.

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Re: You better think about what you tryin' to do to me ( PV : Paige ), Ven 20 Mai - 17:58

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you tryin' to do to me
Les retrouvailles sont des phénomènes si complexes qu'on ne devrait les effectuer qu'après un long apprentissage ou bien tout simplement les interdire
Paul ✧ Paige
Son retour définitif à New York lui avait fait remonter beaucoup de souvenir, et comme à chaque fois, quand elle passait dans certaines rues, dans certains endroits, il n’y a pas que les souvenirs qui lui revenaient en pleine figure, mais aussi ses sentiments. Dix ans, dix ans qu’elle était partie, qu’elle l’avait quitté, et il était encore tellement présent dans ses pensées, dans son cœur. On dit que le premier amour, on ne l’oubli jamais, mais là, c’est autre chose. C’est comme si ça ne s’était jamais terminé, elle avait à peine été capable de s’attacher à quelqu’un depuis, mais jamais de tomber à nouveau amoureuse, peut-être tout simplement parce qu’elle était toujours amoureuse de Paul. Paige pensait avoir tourné la page, mais le fait de croiser son regard, la réaction de son cœur qui manqua un battement, elle ne pouvait pas nier l’inévitable, elle était toujours sous son charme. Ayant fini avec le redacteur en chef, elle avait suivi Paul dans sa fuite, il était partit s’enfermer dans son bureau. Elle frappa d’un point peut convaincant et entra sans attendre de réponse. Il était dos à elle, et on put voir que les années avaient quand même fait leur chemin vu qu’elle se trouvait angoissé, ne trouvant pas les mots. Il était là, face à elle, après toutes ses années, et tout ce qu’elle trouva à lui dire c’est qu’elle s’était faite embauchée, qu’ils ne pourraient pas s’ignorer éternellement. Aussi qu’elle avait voulu venir le voir, mais qu’elle n’avait pas osé, ne sachant pas s’il voudrait tout simplement la revoir. Paul pris enfin la parole, mais il restait dos à elle, il lui envoya ses propres paroles dans la face, ainsi que le fait qu’elle soit partit sans un mot, sans lui laisser le choix. Paige pris une inspiration, c’est quelques chose qu’elle avait toujours regretté, mais la fierté lui avait toujours empêché d’avouer cette erreur, de revenir sur son choix. Elle avait baissé les yeux, alors qu’elle lui avait annoncé son prochain poste ici, au journal. Là, elle fut face à un Paul, en plus d’être pleins de rancune, aussi en colère. Il avait fait volte face, lui sortant alors qu’il quitterait son poste. C’est de l’impulsivité, pour le coup, il n’avait pas changé, elle le reconnaissait bien. Elle eut un soupire, mais n’ajouta rien sur le coup, elle avait beau bien le connaitre, dix ans étaient passés et il devait tout de même surement changer. Il faut dire aussi qu’il avait quelques choses de différents, plus de confiance en soi, cet homme qu’elle avait devant elle avait plus de charisme, de maturité que le jeune homme qu’elle avait quitté. Il l’intimidait même, en quelque sorte. Elle retrouva son regard quand il lui dit d’oublier ce qu’il venait de dire, elle ne réagissait pas, c’était impulsif, elle l’avait bien reconnu. Paige était une personne plutôt sur d’elle, elle l’avait toujours été, pourtant, là, à se moment même, elle n’avait même pas vingt ans, son cœur battait rapidement, les mots venaient difficilement, c’est fou, jamais elle aurait pensé qu’il est autant de pouvoir sur elle après tant d’année, surtout se pouvoir de la déstabiliser. Il lui parla de Boston, lui demanda pourquoi elle avait quitté le poste. Pas une réponse facile, c’est sur qu’elle n’allait pas lui avouer à l’instant présent être partit parce qu’elle a couché avec son rédacteur en chef qui était tombé amoureux à sens unique. Il ajouta, pourquoi lui faire ça à lui. Son regard, ses dernières paroles, Paige baissa les yeux. Bien sûr, fallait pas s’attendre à ce qu’il l’accueille à bras ouvert après tant de temps, après son départ impulsif. Mais elle n’aurait pas pensé que sa rancune soit aussi tenace. « Je.. » C’est bien rare que Paige se retrouve sans voix. Elle pris une inspiration avant de relever le regard vers lui, tentant de cacher le fait qu’elle était déstabilisée. « New York me manquait, je n’avais plus rien à faire à Boston, j’ai choisi de revenir.. Je n’ai pas postulé qu’au Times, c’est le premier a m’avoir appelé si rapidement, ils avaient un poste, je ne pouvais pas refuser » dit-elle d’une voix nette, calme et posée. « Et je ne pensais pas que tu m’en voudrais toujours autant après tout ce temps.. » ajouta-t-elle par la suite, d’une voix moins convaincante, qui trahissait son malaise. Les mots ne venaient pas, il y avait trop de pensée, elle n’arrivait pas à réfléchir comme il le fallait. C’était lui, tout simplement, sa présence après tant de temps, c’était à la fois déstabilisant, mais aussi, ça lui faisait tellement bien. « Je suis désolée Paul.. » commença-t-elle, c’était une mauvaise idée de continuer, sa tête, son esprit lui déconseiller de parler plus, pourtant son cœur avait besoin de parler, besoin de se vider. « Désolée de revenir comme ça sans prévenir, d’envahir comme ça ta vie.. Comme je suis désolée d’être partit si vite, sans te laisser le choix, encore une fois.. » stop, elle ne trouvait même pas ses mots, c’est vrai au final, pourquoi fallait-il qu’elle revienne en ville et surtout qu’elle postule dans le même journal que lui, elle savait parfaitement qu’il y bossait. « Je vais partir, je vais tout faire pour trouver un autre poste rapidement, j’ai pas réfléchit en venant ici, je n’aurais jamais dû », elle voulait tourné les talons, elle s’était d’ailleurs presque tourné vers la porte, pourtant, c’est comme si elle ne voulait pas partir, il lui avait manqué, c’est ce qu’elle ressentait, sa présence lui faisait du bien, comble comme un vide.
© Starseed
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Paul Matthews
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Je suis arrivé(e) à New York le : 03/04/2016 . J'ai envoyé : 32 mails. J'ai : 43 Actuellement, je gagne : 82 dollars. On me confond souvent avec : Ryan Gosling Je dois mon jolie minois à : © Hepburns et mon pseudo sur la toile est : Bizerte / Samy.

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Re: You better think about what you tryin' to do to me ( PV : Paige ), Sam 21 Mai - 2:17



❝You better think about what you tryin' to do to me❞
Paige & Paul
Je ne savais plus où me mettre, j’étais tiraillé. Le temps n’avait décidément pas fait son œuvre, on en était presque restés là où on s’était arrêté. Elle avait été la seule femme que je n’ai jamais aimé, la seule femme qui m’avait fait vibrer comme pas possible. Notre histoire, avait été si intense, si importante dans ma vie. J’étais toujours en colère, contre elle, contre moi, peut-être même contre le monde. On n’était très certainement pas destinés à finir ainsi, déchirés, incapable de pouvoir avoir une conversation entre adultes. Mais à son contact, c’était toujours la même chose. Elle était à la fois une personne rayonnante, solaire, passionnante, mais elle pouvait aussi m’exténuer, me mettre hors de moi. Nous avions vécu une grosse histoire, on nous prédestinait tout le bonheur du monde. Moi-même, je me laissais espérer une belle et grande famille, construire des choses magnifiques, à ses côtés. Mais à mes yeux, elle avait absolument tout gâché. En un sens, le fait qu’elle parte m’avait été bénéfique, m’avait permis de m’affirmer en tant qu’homme. Mais à quel prix ? Je la regardais toujours dans les yeux. Bien sûr, elle se confondait en excuses, c’était facile de s’excuser après des années et des années. Mais elle me connaissait, j’étais un homme rancunier et personne ne m’avait jamais fait autant de mal que la femme qui se tenait devant moi. Paige m’avait brisé le cœur, elle avait écrabouillé tout mes projets, tout mes rêves pour elle et moi. Ce n’était pas le temps qui allait effacer ça. Je semblais plein de ressentiments, plein de mauvaise foi, car très certainement qu’elle n’était pas la seule à être en tort dans cette histoire. Je devais bien avouer que je n’avais pas été l’homme qu’elle méritait à l’époque, que les choses n’étaient certainement pas au beau fixe entre nous. Mais il y avait un énorme fossé, entre des problèmes de couples et déménager en coupant tout les ponts. Je la fixais, l’écoutant religieusement. Je ne savais pas vraiment quoi répondre, je n’étais plus sûr de rien du tout. J’étais pris au dépourvu, je ne savais même plus sur quel pied danser. Fallait-il que j’oublie tout ? Que j’efface d’un trait toutes ces années où j’en étais presque venu à la haïr ? « - Le problème, c’est pas que tu sois partie, ou même revenue … Tu ne m’as juste jamais donné d’explications ! Je méritais quand même plus que ce que tu m’as fait tu crois pas ? Nous ça voulait dire quelque chose pour toi ? » J’étais définitivement toujours en colère. Une colère saine peut-être, je n’en savais rien. Bien sûr, elle se confondait en excuse et je voyais bien la peine qu’elle avait à l’évocation de cet épisode, assez tragique pour nous deux. Mais pourtant rien n’y faisait. D’une façon, j’étais toujours sensible au charme de cette magnifique blonde. Entre elle et moi, ça avait toujours été passionné, que ce soit dans le bon ou le mauvais sens. « - Arrêtes de t’excuser s’il te plaît, ça ne sert à rien … » Oui, je voulais être dur avec elle, lui montrer que de m’abandonner comme elle l’avait fait n’était pas normal. Arriver à un point où on veut faire souffrir l’autre, ce n’était pourtant pas très digne de ma part, ça ne me ressemblait pas. Même dans nos pires disputes, je la respectais, car je la connaissais. Et même si des années étaient passées … Je dois dire qu’elle ne me laissait pas indifférent. Mes sentiments étaient chamboulés. J’avais les yeux rougit par l’émotion. Elle commençait déjà à tourner des talents, avouant que ce devait-être un erreur que d’être venue ici. En un sens, oui très certainement. Leur histoire commune allait bien évidemment les empêcher d’avoir une relation de travail comme les autres. Mais j’étais aussi quelqu’un de pragmatique. Alors que j’étais assis sur le côté de mon bureau, je m’approchais doucement d’elle pour lui prendre la main. Sur le moment, je n’étais pas certain de ce que je faisais. Pendant longtemps j’étais bien sans elle. J’arrivais à sourire, à vivre de nouveau. Mais rien que le contact de nos deux peaux et c’était un marée de souvenirs, de sentiments qui refaisait surface. Je me demandais si elle arrivait toujours autant à lire en moi comme elle savait le faire, de comprendre que je ne m’étais jamais remis de son départ, que je n’avais plus rien éprouvé pour personne après elle. Je m’étais d’ailleurs presque fait une raison. Moi qui voulais une famille nombreuse, j’étais à un âge plutôt avancé, au sommet de ma carrière professionnelle et pourtant, j’étais toujours aussi seul. J’avais toujours sa main dans la mienne, le geste était simplement pour la retenir, mais pourtant il signifiait beaucoup. Bien sûr j’étais en colère, mais je me refusais à ce qu’elle sacrifie quoique ce soit pour moi. Et je n’allais certainement pas lui donner le beau rôle, face à moi, l’ex-boyfriend rancunier : « - Paige … Ne fais pas ça … Je refuse de jouer encore et encore ce rôle  que tu me donnes, je déteste ça tu comprends ? Tu sais que t’es arrivée à me faire me détester moi-même ? A me rendre coupable du fait que tu sois partie ? Je t’aimais bon sang ! Tu ne m’as jamais aimé ? C’est pour ça que t’es partie ? N’ose même pas sortir d’ici avant que tu m’ai répondu … » J’étais sec sur ce coup. Mais j’en avais tellement sur le cœur …




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Paige McCornick
Paige McCornick
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Re: You better think about what you tryin' to do to me ( PV : Paige ), Lun 23 Mai - 15:50

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Les retrouvailles sont des phénomènes si complexes qu'on ne devrait les effectuer qu'après un long apprentissage ou bien tout simplement les interdire
Paul ✧ Paige
 Dix ans, pourtant, c’est comme si c’était hier. Paige pouvait le ressentir dans les yeux de Paul, sa rancune, sa colère, le fait que le temps n’avait rien effacé. Il n’a ni fait passer les mauvais ressentiments, ni les bons, parce que ça ne faisait que quelques minutes qu’elle le retrouvait après tant d’année, et elle avait les papillons dans le ventre, le cœur qui battait rapidement, des émotions qui vous font revivre, c’est comme si tout étaient plus terne depuis qu’elle l’avait quitté et que les couleurs revenaient peu à peu. Pourtant elle se voilait la face, ses sentiments pour lui avaient ressurgie à la seconde où elle a croisé son regard, mais elle arrivait à peine à se l’avouer à elle-même. Il y avait un énorme conflit intérieur qui ne l’aidait pas à penser clairement et trouver quoi dire à Paul. Dix ans étaient passées, pourtant elle avait cette impression d’avoir rebroussé chemin, de l’avoir quitté hier et de n’être jamais partit. C’est comme si c’était resté inachevé, d’un coté comme d’un autre, peut-être que c’était pour ça qu’elle ressentait encore tant de chose et qu’elle n’avait pas réussi à retomber amoureuse. Peut-être qu’après explications, elle allait pouvoir tourner la page, enfin, le veut-elle vraiment ? Elle tenta de lui expliquer sa présence à se jour, ajoutant qu’elle pensait qu’il lui en voudrait moins, mais pourquoi se serait le cas vu qu’elle-même est restée bloqué émotionnellement à se jour où elle a quitté New York sans se retourner. Elle begaillait, c’est à peine si elle trouvait ses mots, si elle arrivait à soutenir son regard tellement plus confiant et celui qu’elle avait pu connaitre. Paige lâcha un peu prise, se confondant en excuse sur sa façon de bouleverser la vie de Paul sans qu’il ne puisse lui rien contrôler. Paul s’emporta, lui lançant que le problème n’était pas son départ ou son retour, mais le manque d’explication, savoir pourquoi. Il lui demanda même si leur couple voulait dire quelque chose pour elle. C’était une claque qu’elle venait prendre dans la figure, jamais elle n’aurait voulu faire croire que ça ne compter par pour elle, mais un départ si impulsif, sans un mot, ne jouait pas vraiment en sa faveur. Il ajouta que ça ne servait à rien qu’elle s’excuse, oui, second claque en pleine figure. Paige gardait tout de même la face, non, elle n’allait pas s’écrouler devant lui, un peu de fierté et de dignité. C’est une qualité, mais aussi un beau défaut chez Paige, cette façon de vouloir avoir le contrôle de la situation, de toujours se montrer forte. Pourtant dans sa tête, c’était le désordre total, il l’a déstabilisé complètement. Et elle n’était pas prête à ça, elle ne s’était pas préparer à cette affrontement, parce que c’est ce que c’était. Elle pris une inspiration, histoire de se redonner du courage. « J’ai fait des erreurs, j’en ai conscience et je dois m’en excuser. Si tu n’en veux pas, je peux le comprendre. Tu avais le droit à des explications, mais tu les connais déjà implicitement, ça marchait plus entre nous, tu le sais très bien », elle avait parlé d’un ton calme, madame tente de reprendre le contrôle, mais à quoi ça sert ? Rien, ça n’aide en rien. Elle n’était pas prête finalement, elle n’aurait pas du venir, elle ne peut pas se retrouver en face de lui, c’est trop. Paige voulut prendre la fuite, elle lui lança qu’elle allait chercher un autre travail, qu’elle n’aurait pas du venir ici. Elle avait presque pris la direction de la porte, elle aurait pu le faire, pourtant, ses bras étaient toujours le long de son corps et sa main n’était pas lancée vers la poignée. Non, sa main se retrouva dans celle de Paul. Un frisson lui parcouru le corps, se contacte, c’est comme un électrochoc, un flot de souvenir, de sentiments. Son regard croisa le sien, ils étaient autant désemparés  l’un que l’autre, lui non plus n’avait pas su tourner la page, il n’y avait pas que de la rancune, elle le sentait. Ça la perdait un peu plus encore, c’était une vraie pagaille à l’intérieur d’elle, ça fait bien longtemps qu’elle ne s’était pas sentit comme ça, aussi déstabilisé, fragile même. Les mots qui suivirent lui allèrent directement au cœur, La Paige madame contrôle était très loin. Sa respiration était courte, de plus en plus, alors qu’il lui lançait ce qu’elle lui avait fait ressentir, le fait de se détester soi-même, le fait qu’il s’en veuille. Il lui lança qu’il l’aimait et si elle ne l’avait jamais aimé, que c’était la raison de son départ. Paige perdit pied. « C’est justement pour ça que je suis partie, parce que je t’aimais », elle l’avait laissé sortir, sèchement, sans que se soit des paroles très réfléchit. C’était incompréhensible. Elle avait serré sa main, elle avait l’impression de se retrouver la jeune Paige tiraillait dans son couple qui fonçait droit dans le mur et qui ne savait plus quoi faire. Dix ans, pourtant elle n’avait su contrôlé cette larme qui quitta son œil. Elle le regarda enfin, il voulait savoir pourquoi, il allait avoir les raisons, ce que la Paige de vingt-cinq ans ressentait, qu’il le comprenne ou non, elle-même avait choisi de ne plus y repenser. « Paul, on faisait que se disputer, on arrivait même plus à parler, c’est à se demander si on s’aimait encore.. Je t’aimais toujours, j’ai su au moment même que j’ai passé la porte que je le regretterais. Mais je n’avais plus la force, j’étais jeune et j’avais plus la force de me battre avec toi, d’encore se prendre la tête pour des futilités qu’on arrivait plus à laisser de côté. Mais surtout, j’avais pas la force de voir notre couple s’écrouler.. Je ne voulais plus te faire souffrir, je ne voulait plus te voir t’énerver.. Boston, c’était la solution, j’ai fui les problèmes, j’ai pas été plus heureuse pour autant, mais au moins, on ne pouvait plus se faire de mal.. C’est idiot, avec le recul et les années, j’aurais du rester, essayer de sauver notre couple, mais à l’époque, ça me semblait impossible, j’en avais plus la force.. » C’était brouillon, elle-même avait refusé d’y repenser, ça faisait trop mal, c’était beaucoup trop douloureux, ça l’était toujours. Paige n’était pas tombée en sanglots, ne s’était pas mis à crier, la maturité a fait qu’elle parlait posément, mais les larmes coulaient doucement sur ses joues et le désarroi de la jeune femme de vingt cinq ans était bien présent dans son timbre de voix, parce que oui, pour leur histoire, elle n’a jamais pu évoluer, n’a jamais pu s’en remettre, elle a juste choisi de mettre ça de côté, de ne plus y repenser.  
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Paul Matthews
Paul Matthews
MEMBRE ▪ new york times
MEMBRE ▪ new york times
Je suis arrivé(e) à New York le : 03/04/2016 . J'ai envoyé : 32 mails. J'ai : 43 Actuellement, je gagne : 82 dollars. On me confond souvent avec : Ryan Gosling Je dois mon jolie minois à : © Hepburns et mon pseudo sur la toile est : Bizerte / Samy.

▪ Multis-comptes ▪ : Nop pas pour l'instant !

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Re: You better think about what you tryin' to do to me ( PV : Paige ), Mar 24 Mai - 5:11



❝You better think about what you tryin' to do to me❞
Paige & Paul
Au moment ou elle m’avait quitté, j’étais vraiment au bord du gouffre. Elle avait été toujours celle avec qui je voulais faire ma vie, celle avec qui j’avais fait tous mes projets. Paige et moi, c’était une de ces relations spéciales, qui quoique vous fassiez, quoique vous vouliez s’imposait presque à vous. D’une certaine façon, je l’aimais encore et toujours, de la revoir après tant d’années, ça m’avait rappelé à quel point je l’avais aimée, mais aussi à quel point elle m’avait fait du mal. Il suffisait de se mettre à ma place à l’époque. Je n’étais certainement pas le mec le plus mature, ni même le plus aimable avec elle. J’avais eu du temps pour méditer sur mes erreurs personnelles, le fait que parfois, je la considérais comme acquise, comme quelqu’un qui jamais ne me quitterait, malgré tous mes défauts, malgré les disputes. Mais quand elle était partie, c’était tout un monde, toutes mes certitudes qui s’étaient écroulées. Heureusement que j’avais eu ce job, c’est ce qui m’avait sauvé à l’époque. Il est drôle de se dire que le départ de Paige m’a permis d’être heureux dans mon boulot. Mais c’était triste. Triste de se consoler avec ça, plutôt que de vivre pleinement la vie qu’on méritait. Je baissais les yeux à présent, j’essayais de réfléchir, de trouver les mots. Je n’étais quelqu’un d’hyper émotif, je ne pleurai jamais, je savais pertinemment que c’était un signe de faiblesse, que je ne pouvais pas lui laisser cette porte ouverte. Mais je ne pouvais pas non plus être de marbre, pas avec elle, pas comme ça. Je ne savais plus quoi dire, plus quoi faire. J’attendais juste ses réponses. Il n’y avait pas de réponses miracles de toute façon, ce qui avait été fait par le passé ne pouvait pas s’effacer. Mais je me disais que maintenant qu’elle était là … J’avais cette impression qu’entre nous, ce n’était pas forcément fini. Peut-être que c’était le Paul d’une autre époque qui parlait, peut-être que mon moi actuel ne songerais pas une seconde à cette éventualité, mais j’étais aussi prisonnier des choix de Paige. Sa première réponse me déstabilisa, avec du recul, sa phrase pouvait avoir du sens, mais sur le moment, cette phrase sonnait presque creux. « - Donc au lieu de trouver une solution, tu pars, tu quittes un mec parce que tu l’aimes ? » Mes propos étaient durs. Parfois même trop durs pour moi. Il y avait une part de moi qui criait, qui n’en pouvait plus de la faire souffrir inutilement, de remuer le couteau dans la plaie. Mais sur l’instant, je ne pouvais que mettre en sourdine cette part de moi. J’avais tant d’années d’amertume à dégager. Elle était le punching-ball parfait. Elle était la coupable parfaite, je la tenais devant moi. La victime expiatoire, le bouc-émissaire de tout ce qui pouvait être arrivé dans ma vie. Mais je ne me reconnaissais pas, ce n’était pas moi. Mes yeux étaient rougis, je luttait pourtant, de toute mes forces. Je fixais un trombone sur le sol, comme pour me donner une sorte de force supplémentaire, pour lutter. J’écoutais Paige me raconter ce qu’elle avait pu vivre à ce moment là. J’avais toujours vu les faits de mon point de vue, et étrangement, je n’avais jamais cherché à comprendre son point de vue, à essayer de me mettre à sa place. Ma colère s’était un peu apaisée. De toute façon, je voyais bien qu’elle s’en voulait terriblement. Mais la situation était triste. Nous avions changés, peut être en bien ou en mal. On était chacun prisonniers de nos choix, prisonniers de notre passé. On avait cherché à s’oublier, et le destin nous ramenait ensemble. Notre histoire n’était pas finie, je pouvais le sentir, c’était notre réalité. « - Tu sais que j’allais t’offrir une bague le jour où t’es partie ? Je comptais te demander en mariage … Toi tu décide de partir et moi je voulais faire ma demande,  comique notre histoire nan ? » C’était l’amertume qui parlait. Je n’avais pas pu m’empêcher, malgré tout mes efforts de laisser échapper une larme que je dissipais furtivement d’un geste de la main. J’avais lâché la main de Paige. Mais je ne voulais surtout pas qu’elle parte … Le fait qu’elle soit là, debout devant moi, ça signifiait tant de choses. Pendant longtemps elle avait été mon phare dans la tempête, elle m’avait aidé, que ce soit avant ou même après son départ à devenir l’homme que j’étais. Elle avait été quelqu’un d’important dans ma vie, et tous ces sentiments que j’avais pour elle rentraient tous en conflit. Je me levais finalement du bord de mon bureau, puis je mis ma main sur la joue de Paige. Cela faisait tant d’années que je n’avais pas fait ce simple geste. Je tentais d’essuyer ses larmes, je détestais toujours autant la voir comme ça. Les années passaient et même ce simple détail ne changeait pas. J’avais toujours cet air grave sur moi, mais je la fixais. Dans un moment pareil, le jeune Paul l’aurait embrassée. Mais celui qui se tenait devant elle était tout simplement un autre Paul, et j’étais fier de ce que j’étais. J’enlevai délicatement ma main, puis je me retournai, comme pour oublier ce geste que je venais de faire. Je m’asseyais alors par terre, adossé au mur à l’opposé de mon bureau, tentant tant bien que mal d’encaisser le retour de Paige. Je fixais ce bureau que j’avais mis des années à obtenir, ayant débuté dans un cagibi pour deux personnes se sentaient à l’étroit. Je ne savais plus vraiment quoi dire, ni comment réagir. « - En tout cas, je vois que les années n'ont pas atteint ton visage … Au moins un lot de consolation pour mes yeux dans toute cette affaire ... » Vraiment ? Je n’avais que ça à dire ? Après tout ce temps ? Cette scène était surréaliste.




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