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File ##998855-RC-MAB (Strictly Confidential)

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Maxyne Iris Harrington
Maxyne Iris Harrington
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Je suis arrivé(e) à New York le : 30/04/2016 . J'ai envoyé : 1000 mails. J'ai : 32 Actuellement, je gagne : 2631 dollars. On me confond souvent avec : Lilly James. Je dois mon jolie minois à : Vintage Love - Bazzart et mon pseudo sur la toile est : Padme.

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File ##998855-RC-MAB (Strictly Confidential), Sam 14 Mai - 14:30


Milan & Maxyne ◮ Infernal Affairs


5 :30 du matin. Mon réveille-matin sonne déjà depuis dix bonnes minutes quand je me décide enfin à me lever. Il est très tôt. Bien que j’aie l’habitude de me lever tôt pour aller courir, ce matin je serais bien restée au lit. Dehors, il fait gris et froid. On n’a peine à croire que nous sommes au printemps. Il pleut depuis deux jours et j’ai horreur de la pluie. Je me lève pourtant, pas question de flemmarder ce matin puisque je dois me rendre à une réunion très importante au bureau du FBI pour y rencontrer un informateur. Alors que je suis sous la douche, je repense à mon entretien de la veille avec mon supérieur.

Il est 16 h. Je suis sur le point de quitter le travail quand mon patron, Joseph Caroll, me fait venir à son bureau. Un type exécrable et totalement imbu de sa petite personne qui semble croire que j’ai été affectée à son service pour exécuter toutes les tâches qu’il se refuse à accomplir. C’est le type même d’avocat que je déteste. Prétentieux, perfide et manipulateur. Cet homme passe son temps à courir les cocktails et faire de belles façons aux femmes du bureau alors que je me tape tout son travail. Heureusement, j’ai vite trouvé mon rythme de croisière et en un rien de temps j’ai réussi à mettre à jour tous ses dossiers. Désormais, Monsieur n’a plus qu’à lire mes notes et son dossier pour se rendre en cours et plaider. Depuis mon arrivée dans son service, il a gagné toutes ses causes. Je pourrais m’en vanter voire même demander une augmentation de salaire, mais je n’en fais rien. J’attends mon heure.

Il m’invite à m’asseoir et me remet le dossier #998855-RC-MAB. Surprise, je prends sur mes genoux ledit dossier. Une énorme masse de documents classés dans une chemise accordéon sur lequel, il est écrit « CONFIDENTIEL ». Ce dossier étant classifié, c’est la toute première fois que je le vois et je me demande de quoi il peut bien s’agir. Me Caroll s’occupe habituellement de cause touchant le blanchiment d’argent, de fraudes fiscales et de corruption en tout genre. Mon patron ne me laisse pas le temps de me questionner bien longtemps et m’annonce que je vais devoir me rendre au bureau du FBI pour y rencontrer l’agent Burke.

« Il s’agit d’un dossier ultra important ma petite. Nous sommes sur cette histoire depuis plus d’un an et nous avons enfin une chance de les coincer alors il faut rester prudent. »

Voyant que je ne comprends toujours pas de quoi il est question, il sourit tout en se calant dans son fauteuil et ajoute :

« Podolskaïa, ça vous dit quelque chose? »

Il ne me laisse pas le temps de répondre et sur un ton des plus suffisants il ajoute :  

«  Je m’en doutais. Et bien, sachez ma petite que le nom Podolskaïa fait référence à un quartier riche de la banlieue de Moscou « Podolsk ». Il s’agit en fait d’une organisation mafieuse qui prend ses origines à Moscou, mais qui aujourd’hui trouve des antennes un peu partout dans le monde. Ce cartel est très actif aux États-Unis et selon les informations que nous détenons, il serait en action ici même à New York. Ce groupe est impliqué dans diverses activités criminelles telles que le blanchiment d’argent, la traite des femmes, le trafic de drogue, trafic d’armes, mais également dans la corruption politique. »

Il s’arrête un instant le temps de prendre une gorgée de son café et ajoute :

« Le FBI a réussi à infiltrer le groupe et nous allons travailler avec eux afin de stopper ce cartel. J’ai été convié demain à une réunion de travail avec l’agent Burke, mais il me semble totalement inutile que j’y aille. Vous pourrez très bien vous arranger avec eux. Suffit pour vous de leur expliquer nos méthodes de travail et d’établir un bon contact avec leur indic. Surtout, restez ferme, il ne faut pas leur faire croire que nous sommes prêts à accepter n’importe quelle preuve. Nous voulons du solide sans quoi nous ne pourrons pas poursuivre ces types en justice. Vous m’avez bien compris? »

Il prend d’autres documents sur son bureau qu’ils signent rapidement et me les tends et ajoute encore :

« Voilà des papiers qui prouvent que vous êtes mon assistante. Vous devrez les remettre à l’agent Burke. À partir de maintenant, vous ne devrez parler de cette affaire à personne. Demain, le FBI vous fera signer un affidavit. Ce n’est qu’une procédure de routine. »

Je le questionne pour la forme et je le remercie pour sa confiance avant de quitter son bureau. Une fois à mon bureau, je sers le dossier dans mon sac et me mets en route pour la maison.  

***

Encore ce matin, j’ai du mal à croire ce qui m’arrive. Moi, Maxyne Iris Harrington. Moi qui n’est aucune véritable expérience du terrain. Moi qui n’est pas encore deux ans d’expérience en droit on me confie un dossier aussi délicat. Est-ce un piège de la part de mon patron ou une véritable chance de prouver de quoi je suis véritablement capable. Je me sens un peu perdue. J’ai passé toute la soirée à éplucher le dossier et fait des recherches sur Internet pour trouver des informations sur ce groupe. Évidemment, je n’ai pas trouvé grand-chose. Comme tous les groupes criminels, leurs activités sont secrètes et on entend parler d’eux que lors d’arrestations ou d’enquêtes. J’ai pourtant appris que ce groupe a vu le jour dans les goulags au temps de la « Grande Terreur » stalinienne. Ils s’agissaient au départ d’un groupe revendeur de différentes marchandises sur le marché noir de Moscou. Selon le dossier, le groupe serait très bien organisé et dispose d'un nombre d'hommes inépuisables. Lorsqu'ils sont pris, ils ne nient jamais. Car pour eux nier c'est se renier. Le récit de leurs crimes est tel que j’ai encore froid dans le dos. Alors que je termine de me préparer, je ne peux m’empêcher de me demander qu’est-ce qui pousse un homme à rejoindre un tel groupe, mais surtout comme un policier peut arriver à infiltrer une organisation aussi bien structurée et secrète. Le dossier est muet à ce sujet. Aucune information concernant le fameux indic.  

Vint le moment de choisir ma tenue. Je dois donner l’impression que je suis en contrôle. Que je suis professionnelle alors pas question de porter une robe. J’hésite entre un tailleur conventionnel ou un tailleur-pantalon. J’hésite un moment, mais voyant que l’heure tourne rapidement, je me décide pour mon tailleur Chanel noir que je mets avec un chemisier blanc. J’enfile des escarpins noirs, prends mon sac et mes dossiers et cours dehors prendre un taxi.

- Je voudrais me rendre au 26 Federal Plaza s.v.p.


Le chauffeur ne tique pas, et ce même si je viens de lui donner l’adresse du FBI. Il me regarde un moment et part la voiture. Je sens le stress qui monte doucement en moi.

Quelques minutes plus tard, j’arrive au bureau du FBI. Je montrer à l’agent de sécurité mon badge et ce dernier appel l’agent Burke. Ce dernier arrive en un instant. Il m’accueille chaleureusement et me souhaite la bienvenue. Il ne semble pas du tout surpris que je sois seule. Il m’escorte vers un ascenseur et me remercie pour ma ponctualité. Nous descendons jusqu’au premier sous-sol. Les portes s’ouvrent sur d’énormes pièces de travail. À cette heure, les bureaux sont déserts. On entend seulement les bruits des serveurs et des ordinateurs qui grondent. Les bureaux débordent de papiers et de dossiers. Ici et là on trouve des tasses de café vides. Privé de lumière naturelle, l’air est vicié. L’agent Burke me conduit dans une petite pièce et m’offre un café. J’accepte et le remercie tout en m’installant. Je prends une grande respiration. Voyant ma nervosité, l’agent Burke me sourit et me dit :

- L’agent Bolchakov ne devrait pas tarder nous pourrons alors débuter notre entretien. Je vais vous faire signer quelques documents en l’attendant, j’en ai pour que quelques minutes le temps d’aller à mon bureau et je reviens.

Je le remercie et m’assois pour siroter mon café. De la vraie dynamite. J’aime le café, mais celui-ci est imbuvable et je le repousse délicatement. Nerveuse, j’ouvre mon dossier pour relire mes notes. Mes mains tremblent. Je me demande encore ce que je fais ici toute seule. C’est ce moment que choisit l’agent Bolchakov pour faire son entrée dans la petite salle. Au même moment l’agent Burke reviens. Il se salue tous les deux.

- Mademoiselle Harrington, je vous présente l’agent spécial Milan Bolchakov. Milan, Mademoiselle Harrington est la représentante du procureur Caroll. Elle est ici pour nous assister, mais surtout pour recueillir les preuves et faire les recherches d’admissibilité de ses dernières.
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Milan A. Bolchakov
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Je suis arrivé(e) à New York le : 02/05/2016 . J'ai envoyé : 38 mails. J'ai : 37 Actuellement, je gagne : 96 dollars. On me confond souvent avec : Stephen James Je dois mon jolie minois à : .cranberry et mon pseudo sur la toile est : bluyee

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Re: File ##998855-RC-MAB (Strictly Confidential), Mer 18 Mai - 12:12



❝File ##998855-RC-MAB (Strictly Confidential)❞
Toi & Moi
Quand le réveil sonna ce matin, deux surprises attendirent notre flic en infiltration. La première, une bonne gueule de bois. Il le sentait, il avait un de ces maux de crânes. Il avait dû boire un peu plus qu’il ne le pensait. Pourtant, d’après ses souvenirs, il avait juste tourné à la bière… ah et il y avait eu aussi la vodka, la tequila, et whisky… D’accord, il avait peut-être un peu trop abusé mais il avait été invité pour la première fois à une des fêtes des  Podolskaïa. Depuis plus d’un an et demi, qu’il était en infiltration, il en avait fait des choses, mais pour la première fois, on lui confiait des missions en solo, on lui faisait confiance, on l’invitait aux fêtes privées… Il ne pouvait pas refuser une invitation, car sa mission était d’avoir le plus d’information. Alors rien de mieux, qu’une fête du cartel pour monter les échelons et enfin avoir des informations solides. Evidemment, en bon  russe, lorsqu’on lui avait proposé de la vodka, il n’avait pas pu résister, puis étaient venues les bières et ainsi de suite, sans qu’il puisse refuser. Il se retourna dans son lit pour faire face à sa deuxième surprise. Deux femmes, complétement nues se trouvaient dans son lit. « Oh merde » dit-il en chuchotant. Pour les deux jeunes femmes, il n’avait aucun souvenir, il devait être sacrément torché pour oublier qu’il venait de se faire deux jeunes femmes en même temps. Si au début, il avait eu du mal à se laisser aller, et à coucher avec des femmes ou les prostitués qu’on lui présentait, au fils du temps, il avait bien compris que s’il voulait monter les échelons, il devait être comme eux : un gros salop doublé d’un porc. Pour l’instant, il avait réussi à ne pas coucher avec les prostitués que lui avaient présentés Fredo. Ce mec était ce qui se rapprochait le plus d’un ami dans ce milieu. Il l’avait aidé à rentrer dans le cartel, ils faisaient le travail demandé ensembles, mais Fredo était un vrai mafieux, il profitait du trafic de femme et de prostitué pour s’amuser. C’était même très souvent un sujet de plaisanterie. Fredo disait souvent que notre cher Milan avait des gouts de luxe. La vérité, c’était que Milan, le vrai, le flic, était un gentleman, il croyait en l’amour éternel. Il voulait une femme, des enfants, une grande maison. Alors, coucher avec des prostitués étaient pour lui très difficile. Cependant, il semblerait que cette nuit, il eut passé le cap, ce qui en plus de sa gueule de bois, le mis de très mauvaise humeur. Il venait de dépasser les limites qu’il s’était fixé et il le savait… Une fois dépassée, il ne pourrait pas s’arrêter. Il suffisait de voir comment, il avait changé. Il était devenu un gros con, un matcho… Alors, lorsqu’il redevenait le Milan, le flic, il avait beaucoup de mal à se détacher de son rôle de mafieux. Lui qui avait toujours traité les femmes avec respect, se retrouvait parfois à devenir ce qu’il détestait.

L’une des femmes bougea et vint se coller à lui. Elle ouvrit les yeux et leur regard se croisèrent. Comme s’il avait été victime d’un flash-back, les images de la veille refirent surface. Les deux jeunes femmes étaient des prostitués engagées pour la soirée, pour satisfaire les hommes présents. C’était l’un des hommes hauts placés qui avaient poussé le flic dans leur bras. Comment, il avait dit ça « un cadeau pour avoir réussi à me plumer au poker… » Milan avait été un peu trop torché pour le contredire, et puis le défier aurait signé son arrêt de mort. Il était donc monté dans l’une des chambres de la résidence avec les deux jeunes femmes. Je vais vous passer les détails… Dison simplement, qu’il en avait bien profité, et que si ce matin, il n’avait pas une gueule de bois et qu’il n’avait pas ce fichu rendez-vous, il aurait remis le couvert. Je vous l’ai dit, une fois les limites dépassées, il est difficile de faire machine arrière… Et puis soyons, honnête, c’était un homme et vu les souvenirs qu’il avait de la veille, il n’était pas difficile de comprendre qu’il ait envie de nouveau de la jeune femme se trouvant dans ses bras. Il allait s’approcher d’elle pour l’embrasser, pour se faufiler dans ses bras et entre ses jambes, lorsque son téléphone sonna. Il l’attrapa et répondit sans quitter la jeune femme des yeux. « Milan, c’est Burke… T’es à la bourre… » dit son supérieur au téléphone. « Et merde, j’arrive. » Il reposa le téléphone et se leva, pour s’habiller. Il remit ses affaires de la veille : un jean, un tee-shirt blanc, une veste en cuir et une casquette. Il ne prêta pas attention à la jeune femme, jusqu’à ce qu’il pose une main sur la porte. « Ecoute, c’était merveilleux cette nuit, mais sauve-toi pendant que tu le peux encore… » Parfois, le flic arrivait à prendre le dessus sur le mafieux… comme à cette instant. Heureusement, car le mafieux, le rôle qu’il devait jouer aurait déjà tiré son coup avant de se barrer.

Il sortit de la résidence et prit son 4x4. C’était un Hummer qu’il avait gagné à une partie de poker. Ce n’était pas rare que les membres du gang se retrouvent et joue au poker pariant tout et n’importe quoi. La fête avait eu lieu à l’extérieur de la ville et il fallut au jeune homme une bonne demi-heure avant de pouvoir rejoindre son lieu de rendez-vous. Juste par sécurité, s’il avait été suivi, il laissa sa voiture dans Brooklyn et pris le métro. Il changea plusieurs fois de bus, et de métro. Il n’aimait pas venir au FBI, c’était beaucoup plus dangereux pour lui. Cependant depuis deux semaines, le gang lui donnait des missions de plus en plus dangereuses et un meeting semblait normal. Après avoir brouillé les pistes une bonne centaine de fois, le flic rentra dans le bâtiment par une porte se trouvant à l’arrière du bâtiment. « Agent Bolchakov… Je suis ravie de vous voir. » dit le jeune homme qui faisait la sécurité à l’arrière. Milan lui serra la main, il appréciait beaucoup le jeune homme, et il ne s’était pas venu depuis plus d’un an. « Je suis ravie de te voir aussi… Je suppose qu’ils m’attendent ? » Milan passa la sécurité et se dirigea directement vers les sous-sols, ou devait avoir lui le rendez-vous. Il avait une vingtaine de minutes de retard, mais son chef ne pouvait rien lui dire, il se débrouillait comme il pouvait. « Milan… J’ai cru qu’on allait commencer sans toi… et tu aurais pu être mieux habillé, quand même… » dit l’agent Ian Burke, en le prenant dans ses bras, comme pour vérifier que Milan allait bien. Le jeune infiltré le prit aussi dans ses bras, cela faisait du bien de voir des gens connus. Pendant, un an et demi, il avait vu l’agent Rodriguez pour lui donner les infos qu’il avait mais il avait été coupé du reste du monde… même de sa famille. « Tu crois que les mafieux arrivent en costume et décapotable. » dit-il en rigolant.

Ils discutèrent un peu, des banalités pour la plus part. Burke avait besoin de savoir que son ami allait bien. « Allez viens, ton rendez-vous t’attend… Par contre, je ne pourrais pas rester… C’est entre toi et elle… » Milan fut surprit, il avait du mal entendre. Il devait avoir un tête à tête avec un certain Joseph Caroll. Il suivit quand même Ian, tout en réfléchissant. «  Mademoiselle Harrington, je vous présente l’agent spécial Milan Bolchakov. Milan, Mademoiselle Harrington est la représentante du procureur Caroll. Elle est ici pour nous assister, mais surtout pour recueillir les preuves et faire les recherches d’admissibilité de ses dernières. » Le jeune flic eut un temps d’arrêt en voyant, une jeune femme d’une vingtaine d’année assise autour de la table. C’était une mauvaise blague, on avait dû se tromper. Pourtant, avant qu’il est pu dire quoique ce soit, Burke tirait sa révérence pour les laisser seuls. Il regarda la jeune femme dans les yeux avant d’exploser de rire. « Ok, j’avoue, c’est une très bonne blague. Allez les gars, j’ai autre chose à faire que d’assister à votre petite blague… » La jeune femme ne bougea pas, ce qui le fit encore plus rire. « Vous pouvez arrêter votre cirque Mademoiselle Harrington, vous êtes une bonne comédienne mais je dois voir un homme, un procureur avant de retourner risquer ma vie. » C’était des paroles de matchos, il en avait bien conscience mais tant pis.


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Maxyne Iris Harrington
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Re: File ##998855-RC-MAB (Strictly Confidential), Lun 23 Mai - 13:21


Milan & Maxyne ◮ Infernal Affairs

La pièce dans lequel je me trouve est sombre et peu invitant. Aucune fenêtre. Aucune lumière du jour. Bien que la température extérieure frôle les vingt degrés, j’ai le frisson. Je prends des profondes respirations afin de focaliser mon stress. Et puis je me mets à rire. Je ne peux m’empêcher de me trouver ridicule. Je pense à tous ceux qui se sont un jour trouvés dans une pièce comme celle-ci pour subir un interrogatoire. Connaissant toute les techniques qu’ont apprises les agents du FBI pour faire parler leurs suspects, je ne suis pas surprise que tellement craque d’être enfermée dans une pièce comme celle-ci. Et puis finalement, l’agent Burke revient accompagné par un autre homme. Ce dernier semble plus jeune que lui. Il porte une casquette alors j’ai du mal à voir son visage. Contrairement à son supérieur, il ne porte pas l’habit bleu comme tous ses confrères. Normal, puisqu’il est un agent infiltré au sein d’un groupe criminalisé. Son look décontracté voir même négligé représente bien sa nouvelle occupation : jeans, t-shirt et veston de cuir. Le parfait ensemble passe-partout du voyou ou des motards criminalisés. L’agent Burke entre dans le local et nous présente.

- Mademoiselle Harrington, je vous présente l’agent spécial Milan Bolchakov. Milan, Mademoiselle Harrington est la représentante du procureur Caroll. Elle est ici pour nous assister, mais surtout pour recueillir les preuves et faire les recherches d’admissibilité de ses dernières.

Je me lève de ma chaise et tends la main vers l’agent, mais ce dernier semble m’ignorer totalement alors que son supérieur en profite pour s’éclipser et nous laisser seuls. L’homme devant moi semble tout aussi étonné que moi par la tournure des évènements. Il hésite un instant et puis il me jette un regard dur. Un regard profond qui me cloue sur place. Son regard perçant me sonde. Je sens qu’il cherche en moi une faille. Un moyen de me faire fléchir et quitter cette pièce. Ma présence l’embête et il a l’impression qu’il va perdre son temps avec moi et pourtant. Il devrait me laisser une chance de lui prouver de quoi je suis capable. Et puis alors que j’essaie de contrôler ma nervosité, voilà qu’il se met à rire.

« OK, j’avoue, c’est une très bonne blague. Allez les gars, j’ai autre chose à faire que d’assister à votre petite blague… »

C’est bien ce que je croyais. Ce type essaie de m’intimider en se moquant de moi. Il me prend pour une enfant sans aucune compétence pour ce travail. Irritée et vexée par sa réaction, j’essaie de rester de glace alors qu’il ajoute :

« Vous pouvez arrêter votre cirque Mademoiselle Harrington, vous êtes une bonne comédienne, mais je dois voir un homme, un procureur avant de retourner risquer ma vie. »

Ses paroles sont méprisantes. À cet instant, je ne peux qu’en vouloir à mon patron de m’avoir envoyée seule à cette rencontre, mais je n’ai pas l’intention de me défile. Je prends une profonde respiration et lui répond :

- Je suis désolée Agent Bolchakov, mais vous allez devoir faire avec moi. Je suis ici pour représenter le Ministère public dans cette enquête et comme le prouvent ces documents, j’ai toutes les autorisations et compétences pour mener cette enquête avec vous.

Je pousse le dossier vers lui et lui jette un nouveau coup d’œil. Son visage est à présent fermé. Je sens qu’il m’étudie. Je lutte pour ne pas baisser la tête. Je garde la tête bien haute pour soutenir son regard méprisant qui cherche à m’intimider. Je dois lui montrer qu’il ne me fait pas peur, que je suis pleinement compétente pour ce travail. Malgré mes efforts, je tremble à l’intérieur et je suis convaincue qu’il doit entendre mon cœur qui se démène comme jamais dans ma poitrine. Il s’avance vers la table. Il jette un bref regard sur les documents et relève la tête vers moi. Son regard me transperce. J’ai l’impression qu’il arrive à lire en moi, jusqu’au plus profond de mon âme et cela me tétanise. À cet instant, je me sens comme une proie alors qu’il est le prédateur prêt à se jeter sur moi pour me réduire en charpie. Je ne peux lui en vouloir. En m’envoyant seule mon patron, lui envoie le message qu’il ne le prend pas au sérieux. Qu’il ne mesure pas les dangers auxquels il doit faire face jour après jour pour cacher sa couverture. Je voudrais lui dire que ce n’est pas mon cas, mais les mots restent bloqués dans ma gorge.

Il retire sa casquette et la jette négligemment sur la table. Je peux enfin parfaitement voir son visage. Il est parfait. Des yeux verts profonds comme la mer et dans lequel on voudrait se fondre. Il porte un piercing au nez qui lui confère un certain charme, mais ce sont surtout ses lèvres qui m’attirent. Jamais je n’en ai vu de si parfaites. J’ai soudainement chaud. Jamais je n'ai sentie pareil attirance pour un homme. Quelque chose chez lui m’appelle sans que je ne puisse l’expliquer rationnellement. Alors que mon regard fixe ses lèvres, je voudrais les sentir dans mon cou et le long de ma nuque.
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Milan A. Bolchakov
Milan A. Bolchakov
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Je suis arrivé(e) à New York le : 02/05/2016 . J'ai envoyé : 38 mails. J'ai : 37 Actuellement, je gagne : 96 dollars. On me confond souvent avec : Stephen James Je dois mon jolie minois à : .cranberry et mon pseudo sur la toile est : bluyee

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Re: File ##998855-RC-MAB (Strictly Confidential), Lun 30 Mai - 16:59



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Toi & Moi
Sérieusement, il n’avait rien d’autre à foutre. Bon d’accord, il l’avait peut-être cherché. Dans son unité, ils avaient tendance à se faire des blagues de très mauvais gouts. Une fois, lors d’une enquête qui avait été très difficile et qui avait mis à rude épreuve les nerfs de nos inspecteurs, Milan et Ian avaient voulu faire une petite blague pour détendre l’atmosphère. Il avait donc envoyé le petit nouveau sur une fausse piste. Ils avaient envoyé le pauvre malheureux dans un bar à strip tease. Ils avaient même payé l’une d’elle pour qu’elle lui fasse une danse. Ils n’avaient appris que plus tard, que le pauvre était encore puceau, ce qui avait rendu la blague encore plus drôle. Dans les bureaux, on parlait encore de cette blague. C’est pourquoi, en voyant la ravissante jeune femme, le flic avait pensé à une mauvaise blague de ses compères pour le sortir un peu de sa mission. Il fallait le reconnaitre, elle n’avait rien d’une avocate. Elle devait à peine avoir vingt-cinq ans et sortir à peine des bans de la fac, et elle allait lui faire croire qu’elle était adjointe du procureur. Non sérieux, elle était où la caméra. « Je suis désolée Agent Bolchakov, mais vous allez devoir faire avec moi. Je suis ici pour représenter le Ministère public dans cette enquête et comme le prouvent ces documents, j’ai toutes les autorisations et compétences pour mener cette enquête avec vous. » Il ne put s’empêcher d’exploser de rire. Elle avait vraiment bien appris son texte, elle aurait pu recevoir un oscar. Il aurait même voté pour elle, mais là, il avait autre chose à faire que de rester là, à écouter une pauvre gamine.

Lorsqu’elle lui jeta le dossier, il l’attrapa et le feuilleta. Il ne pouvait s’empêcher d’avoir un petit sourire. D’accord, elle avait des papiers en règles, qui semblaient vrais… Mais si c’était son équipe qui lui jouait une farce, il avait tout prévu, jusqu’au faux papier. Il était beaucoup plus malin que ça. Il se contenta donc de la fixer dans les yeux. Enfin au début, c’était un peu dur de la fixer, alors qu’elle venait de se mettre debout et que l’un des boutons de son super chemisier blanc venait de lâcher. Pile à l’endroit de sa poitrine. De là, où il était, il pouvait voir son magnifique soutien-gorge. Une chose était sûre, elle avait beaucoup de gout. Il ne cessait de fixer son soutif. Depuis, ce matin, il avait franchi les limites qu’il s’était fixé, alors pourquoi ne pas fantasmer sur une actrice… Plus belle et sexy au passage. En voyant sa peau à travers le trou, il eut une envie folle de fermer la porte à clé et de se jeter sur elle. Il l’aurait allongé sur le bureau, aurait fait sauter tous les boutons de son chemisier. Il n’aurait même pas pris la peine de lui retirer son soutif, il aurait juste libérer les seins du bonnet avant de les prendre dans sa bouche pour les embrasser, les suçait et … Il secoua la tête, s’il ne s’arrêtait pas maintenant, il allait sans doute le faire et l’agent Milan Bolchakov n’était pas du tout ce genre de mec, c’était même complètement l’inverse. Il était du genre à faire la cour à une femme, il lui offrait des fleurs, l’invitait à sortir. C’était le gros con de trafiquant, qui était capable de prendre une femme innocente sur le bureau du FBI. Il se reconcentra sur le présent et tenta d’oublier la belle et son chemisier ouvert.

Il jeta sa casquette sur la table et s’installa sur un siège, tout en continuant de fixer la jeune femme. Il n’était pas sûr, mais il aurait donné sa main à couper, qu’elle venait de rougir. Il avait donc un effet sur elle. Il croisa les bras et ouvrit la bouche. « Admettons que ce soit vrai ? Vous voulez dire qu’avec votre tailleur haut couture, votre ensemble victoria secret et votre allure, vous êtes assistante du procureur. » Il fit une pause en s’avançant vers elle. «J’ai du mal à croire, et je pense que l’ensemble que je vois me prouve le contraire, mais soit… Madame l’assistante du procureur dites-moi ce que je peux faire pour vous… » Il se releva et s’avança pour se mettre juste devant elle. Il glissa un doigt dans le trou de son chemisier pour toucher sa peau. « Allez arrêter ce petit jeu et dites-moi, qui vous êtes, où alors, je déboutonne le reste de votre chemisier pour démontrer que vous êtes une simple petite actrice. »

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